Inkbite» a3S
sano le oìtremontane e oltremarine nazìo-
ni vantare . Sin da’ prim’ anni a venerarlo
appresi. La prego a volerlo assicarare del
mio rispetto, e della verace mia ammira-
zione per l’eccelso suo merito .
Le accludo la risposta di mr, di VoìtaL
re (1), e l’ordinario venturo le farò aver©
il catalogo , che ho rossore di non avere
ancora mandato .
Iì
(i) Contenendo la lettera di Mr. de V'oltaì-
re un hell' elogio del co: Algarotti , no/z
meno che dell’ Italia , si è cred/uto di /jui
trascriverla .
Tout malade que je suis, monsieur , et qUoique
je ne puisse ècrire, je ne peux^pas me priver du plai-
sir de vous marquer tous ìes sentiments de reconnois-
sance et d’estime que je vous dois . Moins je mérite
ìes beaux vers dont vous m’ honnorez, et plus je les
ai admirés. Vous me faites voir, que la véritable poé-
sie embéilit tout ce qu’ elle veut : que ne fairez vous
point , quand vous traiterez des sujets plus dignes de
vous ? 11 me semble que les belles lettres sseurissent plus
que jamais en Italie. Personne ne peut contribuer plus
que vous, monsieur, à maintenir vòtre patrie dans la
supériorité, qu’elle a eu si long temps. C’est une vraie
peine pour moi , de n’ avoir point vu ce beau pa'is ,
qui a enseigné les beaux arts au reste de l’Europe ;
mats
sano le oìtremontane e oltremarine nazìo-
ni vantare . Sin da’ prim’ anni a venerarlo
appresi. La prego a volerlo assicarare del
mio rispetto, e della verace mia ammira-
zione per l’eccelso suo merito .
Le accludo la risposta di mr, di VoìtaL
re (1), e l’ordinario venturo le farò aver©
il catalogo , che ho rossore di non avere
ancora mandato .
Iì
(i) Contenendo la lettera di Mr. de V'oltaì-
re un hell' elogio del co: Algarotti , no/z
meno che dell’ Italia , si è cred/uto di /jui
trascriverla .
Tout malade que je suis, monsieur , et qUoique
je ne puisse ècrire, je ne peux^pas me priver du plai-
sir de vous marquer tous ìes sentiments de reconnois-
sance et d’estime que je vous dois . Moins je mérite
ìes beaux vers dont vous m’ honnorez, et plus je les
ai admirés. Vous me faites voir, que la véritable poé-
sie embéilit tout ce qu’ elle veut : que ne fairez vous
point , quand vous traiterez des sujets plus dignes de
vous ? 11 me semble que les belles lettres sseurissent plus
que jamais en Italie. Personne ne peut contribuer plus
que vous, monsieur, à maintenir vòtre patrie dans la
supériorité, qu’elle a eu si long temps. C’est une vraie
peine pour moi , de n’ avoir point vu ce beau pa'is ,
qui a enseigné les beaux arts au reste de l’Europe ;
mats