I sï E D ï T E . 203
répondu, sur ce que vous me disiez que
vous travaillez sur mes ouvrages ; ils ne sau-
roient que beaucoup gagner à être touchés
par vosmains, et je reconnois en cela plu-
tôt votre amitié que leur mérite . Tour-
nez-îes donc embellissezdes , ils sont plu$
à vous qu’ à moi. Si vous voulez que je
jouisse par avânce de vpir ces pierres bru-
tes si bien mises en oenvre, donnez ce que
vous avez traduit en français , à m. de Paul-
my, qui voudra bien se charger aussi du
livre de l’académie de Boulomie. Yous de-
O
vriez bien venir iciaveclui. Tachez, mon
cher ami, de faire cela. Je suis sûr que
cela feroit beaucoup de plaisir aù Roi, qui
a toujours les mênies sentimens pourvous,
dépit àvosennemis, et a moi la plus gran-
de joie que je puisse avoir au monde . Je
îravaille a un ouvrage plus sérieux que je
n’en ai jamais fait ; je serois charmé de
vous en communiquer les idées , que j&
crois aussi justes que neuves . Si vous re-
fusez absolpment de venir, dites-moi jusques
à quand vous comptez demeurer dans ces
régions hyperboréennes. Nous nous reflat-
tons depuis pen de revoir in. de Yilliersj
di-
répondu, sur ce que vous me disiez que
vous travaillez sur mes ouvrages ; ils ne sau-
roient que beaucoup gagner à être touchés
par vosmains, et je reconnois en cela plu-
tôt votre amitié que leur mérite . Tour-
nez-îes donc embellissezdes , ils sont plu$
à vous qu’ à moi. Si vous voulez que je
jouisse par avânce de vpir ces pierres bru-
tes si bien mises en oenvre, donnez ce que
vous avez traduit en français , à m. de Paul-
my, qui voudra bien se charger aussi du
livre de l’académie de Boulomie. Yous de-
O
vriez bien venir iciaveclui. Tachez, mon
cher ami, de faire cela. Je suis sûr que
cela feroit beaucoup de plaisir aù Roi, qui
a toujours les mênies sentimens pourvous,
dépit àvosennemis, et a moi la plus gran-
de joie que je puisse avoir au monde . Je
îravaille a un ouvrage plus sérieux que je
n’en ai jamais fait ; je serois charmé de
vous en communiquer les idées , que j&
crois aussi justes que neuves . Si vous re-
fusez absolpment de venir, dites-moi jusques
à quand vous comptez demeurer dans ces
régions hyperboréennes. Nous nous reflat-
tons depuis pen de revoir in. de Yilliersj
di-