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Amélineau, Emile
Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction (Band 1): Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction — Paris, 1888

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.14320#0057
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MONUMENTS, ETC.

XLVII

V. Fragments divers.

La série des documents coptes se termine par plusieurs fragments sahidiques et
un fragment memphitique. Le premier se rapporte au moine Bgoul, l'oncle de
Schnoudi et son initiateur à la vie religieuse, le fondateur vraisemblablement du
monastère d'Athribis et le premier qui réunit sous sa direction les solitaires et les
cénobites. Le rôle de Bgoul dans l'histoire du monachisme égyptien est important,
comme l'a fort bien vu M. Revillout; malheureusement nos renseignements sur
ce rôle sont fort bornés et ne consistent que dans le fragment dont je publie le texte
avec la traduction. M. Revillout a attribué ce fragment à Schnoudi : cela pourrait
être, je n'y vois pour ma part aucune objection.1 Les quatre fragments qui suivent
se rapportent à la vie de Schnoudi; ils ne contiennent rien qui ne se trouve dans
l'abrégé memphitique [ou la vie arabe : je dois cependant faire exception pour le
fragment memphitique ; mais l'état dans lequel se trouve ce fragment est tel qu'on
n'en peut presque rien tirer. Des deux derniers morceaux qui terminent la série copte
des documents que je publie, l'un se trouve au Musée de Naples; j'ai découvert le
second l'année dernière dans la Haute-Egypte et il est conservé dans la bibliothèque
de la Mission française permanente au Caire. Tous les deux ont rapport à une
règle monastique très curieuse et que je croirais volontiers avoir été celle du mo-
nastère de Schnoudi. Le fait seul que le second de ces deux morceaux provient
de son monastère est un argument assez fort en faveur de ce sentiment. Le con-
tenu même de ces deux fragments assez longs montre, je crois, que l'on doit en
reporter la composition au temps même de Schnoudi, ou peut-être de son oncle
et prédécesseur Bgoul; car il est dit expressément que l'un et l'autre établirent des
règlements monastiques. Je les regarde donc comme une œuvre du cinquième siècle
au plus tard, et peut-être le fragment du Musée de Naples est-il antérieur. On peut
user de tous les renseignements qu'ils fournissent afin de mieux comprendre et
mieux exposer la vie des moines qui vécurent sous la direction de Schnoudi.

Je passe maintenant à l'examen du document que je regarde comme le plus im-
portant de ceux que je publie, c'est-à-dire au texte arabe de la vie de Schnoudi.

[. M. Revillout après avoir cité et traduit un passage de ce fragment reproduit d'ailleurs par Zoëga,
ajoute : «On voit par cette page de la vie de Pdjôl (Bgoul), écrite, ce semble, par Sénuti (Schnoudi)
lui-même, quel était l'esprit du nouvel ordre.» — Revue de l'hist. des relig., tom.-VIII, n° 4, p. 410.
 
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