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Amélineau, Emile
Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction (Band 1): Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.14320#0100
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xc

E. AMKLINEAU.

d'orthographier le même mot de la même manière; le dialecte memphitique affec-
tionnant les voyelles complémentaires, je les ai ajoutées où elles manquaient; le
dialecte sahidique s'écrivant au contraire le plus possible sans ces mêmes voyelles
je les ai retranchées, où j'ai cru qu'elles avaient été ajoutées à tort. Quant à la
ponctuation des textes coptes, je n'ai fait usage que du point à la fin d'une phrase.
Malgré la multiplicité des signes qui peuvent nous paraître des signes de ponctua-
tion, je ne crois pas que les scribes coptes aient jamais eu à leur service un véritable
système de ponctuation; car ils emploient à tort et à travers ceux dont ils se servent,
que la phrase soit ou non finie, qu'il y ait ou non interrogation, qu'il y ait ou non
parenthèse ou incidence, séparant même les mots en deux afin de pouvoir em-
ployer leurs signes. Je n'ai donc pas fait attention à une semblable ponctuation et
c'est, je crois, tout l'honneur qu'elle méritait. De même, je n'ai pas employé les
traits verticaux ou horizontaux qui surmontent certaines lettres et indiquent la sup-
pression ordinaire de la lettre e. Dans un assez grand nombre de manuscrits ces
traits manquent complètement, et dans les manuscrits qui les donnent d'ordinaire,
ils manquent souvent : d'où j'ai conclu qu'ils ne sont aucunement nécessaires et je
ne les ai pas employés. Je n'ai pas même fait exception pour le verbe i aller quoi-
que ce verbe, réduit au seul iota, se trouve quelquefois placé après certaines
voyelles qui pourraient le faire confondre avec des adjectifs ou des pronoms et
qu'en ce cas il soit ordinairement surmonté d'un trait. Quant à la manière de couper
les mots, je crois que l'on doit séparer tous les mots qui sont séparables quand ils
ne font pas ensemble un seul corps, si je puis ainsi parler, ce qui a lieu pour tous
les mots à l'exception de certaines prépositions et de l'article défini et de l'article
indéfini singulier tout au moins. Quant aux affixes, il est évident qu'ils doivent être
réunis à la racine verbale, quelle qu'elle puisse être.

La traduction des documents coptes est avant tout fidèle. J'ai voulu en la faisant
faire œuvre de philologue. Je n'ai donc pas cherché l'élégance aux dépens de la tra-
duction; mais j'ai cependant fait en sorte que toutes mes phrases fussent françaises.
L'une des plus grandes difficultés qu'offrent de semblables traductions se trouve
dans l'emploi du pronom personnel de la troisième personne qui se rencontre à
chaque instant dans le récit. Dans la même phrase le même pronom désigne sou-
vent deux et quelquefois trois personnages : c'est l'inconvénient des langues à suf-
fixes pronominaux, de l'arabe aussi bien que du copte. Quand un lecteur français
 
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