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Amélineau, Emile
Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction (Band 1): Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.14320#0102
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XCII

e. amél1neau.

ne l'ai étudié que depuis ma venue en Egypte et surtout dans les œuvres chré-
tiennes; mais je peux en toute sûreté de conscience revendiquer cette traduction
comme mienne. Je ne cache pas que toutes les fois que je me suis trouvé embar-
rassé je me suis fait aider : n'étant pas habitué à la lecture des manuscrits, j'aurais
perdu un temps infini à vouloir m'obstiner à lire, je me suis fait lire et j'ai tra-
duit. Depuis j'ai révisé soigneusement ma traduction sur la lecture oculaire du
texte. L'habitude que j'ai des pensées et des œuvres chrétiennes m'a beaucoup
facilité la compréhension de mon texte. Quant à la constitution du texte lui-même,
le mérite en revient autant qu'à moi à l'un de mes amis, Ali effendi Bahgat, dont
j'écris ici le nom avec la plus sincère reconnaissance. Ma part se borne, dans l'édition
du texte, à avoir indiqué les leçons qu'il fallait faire entrer dans le corps du texte
et certains passages qui étaient évidemment fautifs. Je n'ai voulu corriger aucune
des fautes qui s'attaquent à la grammaire, ni les constructions vicieuses; si je l'eusse
fait, je n'aurais pas publié une œuvre copte; mais je ne présente pas le panégyrique
de Visa traduit en arabe comme un modèle littéraire. Il me suffît, et il suffira sans
doute aussi aux historiens, qu'on puisse s'en servir pour l'histoire des faits, et sur-
tout des idées et des mœurs. Dans l'édition du texte arabe, comme dans celle des
textes coptes, j'ai laissé de côté la foule de signes qui accompagnent d'ordinaire
nos éditions européennes : j'ai imprimé comme impriment les Arabes. Les savants
qui voudront profiter de ma publication en seront toujours à même : ce sera là
mon excuse.

Et maintenant que la voie me semble libre et bien préparée, que j'ai indiqué la
manière dont j'avais compris et exécuté mon travail, que j'ai surtout discuté de
mon mieux et établi la valeur respective des documents que j'ai à mon service,
je peux, je crois, en toute sûreté, essayer de retracer quelle fut la vie de Schnoudi
et de faire revivre à mes propres yeux, comme aux yeux du lecteur, cette étrange
ligure que l'on a ou trop vantée ou trop rabaissée. N'ayant presque aucun fil con-
ducteur, manquant surtout de point d'appui chronologique, je serai forcé d'adopter
des subdivisions logiques et de rassembler les faits sous un certain nombre de
chefs : je ferai en sorte que le tout-ne cause pas trop d'ennui. Que si malgré tout
l'ennui arrivait," il faudrait uniquement s'en prendre à mon inhabileté. Le person-
nage par lui-même est digne d'exciter le plus haut intérêt. Si je ne faisais usage
en écrivant cette histoire que des seules données historiques, je crois que je ferais
 
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