XCIV
E. AMÉLINEAU. MONUMENTS, ETC.
qui suivit la mort de Schnoudi, et Visa prononça ou écrivit les paroles que j'ai
citées, du mois de Phamenoth le douzième jour, c'est-à-dire le g mars. D'après la
manière de compter des Coptes, cette sixième année devait être l'année 456, si
Schnoudi est mort en q5i. Il est facile dès lors de le savoir, car cette sixième
année doit correspondre exactement avec la neuvième année dont parle Visa et
qui, comme l'a fort bien remarqué Zoëga, doit être celle de l'indiction :' Or, si
l'on s'en rapporte aux tables de YÂrt de vérifier les dates, la neuvième indiction
ou plutôt la neuvième année de l'indiction courante est l'année 456. J'ai donc eu
raison d'assigner le 2 juillet 45 1 comme date de la mort de Schnoudi.
Bruxelles, 19 février 1887.
1. On ne peut objecter que le mot indiction ne se trouve pas dans le texte, car les Coptes ne con-
naissaient pas d'autre manière de compter et connaissaient au contraire très bien l'indiction. Sur les
stèles funéraires, quand la date de l'année est indiquée, elle l'est presque toujours par l'année de l'in-
diction, comme on peut le voir à la salle copte du musée de Boulaq. Cf. Zoëga, op. cit., p. 5 14, n. II.
E. AMÉLINEAU. MONUMENTS, ETC.
qui suivit la mort de Schnoudi, et Visa prononça ou écrivit les paroles que j'ai
citées, du mois de Phamenoth le douzième jour, c'est-à-dire le g mars. D'après la
manière de compter des Coptes, cette sixième année devait être l'année 456, si
Schnoudi est mort en q5i. Il est facile dès lors de le savoir, car cette sixième
année doit correspondre exactement avec la neuvième année dont parle Visa et
qui, comme l'a fort bien remarqué Zoëga, doit être celle de l'indiction :' Or, si
l'on s'en rapporte aux tables de YÂrt de vérifier les dates, la neuvième indiction
ou plutôt la neuvième année de l'indiction courante est l'année 456. J'ai donc eu
raison d'assigner le 2 juillet 45 1 comme date de la mort de Schnoudi.
Bruxelles, 19 février 1887.
1. On ne peut objecter que le mot indiction ne se trouve pas dans le texte, car les Coptes ne con-
naissaient pas d'autre manière de compter et connaissaient au contraire très bien l'indiction. Sur les
stèles funéraires, quand la date de l'année est indiquée, elle l'est presque toujours par l'année de l'in-
diction, comme on peut le voir à la salle copte du musée de Boulaq. Cf. Zoëga, op. cit., p. 5 14, n. II.