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E. AMÉLINEAU.
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quand il plaira à Dieu.» Et le berger emmena le saint anba Schnoudi pour paître
avec lui les brebis, et tous les soirs quand la nuit arrivait, avant le coucher du
soleil, le berger renvoyait le saint à la maison (de ses parents). Et certes voici
que le jeune Schnoudi, toutes les fois qu'il était congédié par le berger pour
retourner à sa maison, descendait vers un étang (rempli) d'eau, un peu éloigné
du village, et, ayant de l'eau jusqu'au cou, il y priait jusqu'au moment où parais-
sait le matin; et (cela) toutes les nuits. Et tous les jours la mère de l'enfant avait
des discussions avec le berger et lui disait : «Pourquoi ne renvoies-tu pas mon
fils au village, vers le coucher du soleil? Ne sais-tu pas que je tremble qu'il ne
lui arrive quelque mal, s'il tarde près de toi?» — Et le berger lui répondit : «En
vérité, chaque soir, je vous le renvoie, votre fils chéri.» — Un jour le berger
suivit l'enfant et marcha derrière lui jusqu'à son arrivée à l'étang : au-dessus de
l'étang un sycomore laissait pendre ses branches.' L'enfant descendit dans l'étang,
étendit les mains et pria Dieu en disant : «Mon Dieu, je te rends grâces, et dirige-
moi comme tu le veux.» Le berger resta caché dans le sycomore jusqu'à ce qu'il
eût vu ce que faisait l'enfant. Et quant au berger, il nous a affirmé ceci : «j'ai vu
1. Mot-à-mot : un arbre pendait au-dessus de l'étang.
E. AMÉLINEAU.
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quand il plaira à Dieu.» Et le berger emmena le saint anba Schnoudi pour paître
avec lui les brebis, et tous les soirs quand la nuit arrivait, avant le coucher du
soleil, le berger renvoyait le saint à la maison (de ses parents). Et certes voici
que le jeune Schnoudi, toutes les fois qu'il était congédié par le berger pour
retourner à sa maison, descendait vers un étang (rempli) d'eau, un peu éloigné
du village, et, ayant de l'eau jusqu'au cou, il y priait jusqu'au moment où parais-
sait le matin; et (cela) toutes les nuits. Et tous les jours la mère de l'enfant avait
des discussions avec le berger et lui disait : «Pourquoi ne renvoies-tu pas mon
fils au village, vers le coucher du soleil? Ne sais-tu pas que je tremble qu'il ne
lui arrive quelque mal, s'il tarde près de toi?» — Et le berger lui répondit : «En
vérité, chaque soir, je vous le renvoie, votre fils chéri.» — Un jour le berger
suivit l'enfant et marcha derrière lui jusqu'à son arrivée à l'étang : au-dessus de
l'étang un sycomore laissait pendre ses branches.' L'enfant descendit dans l'étang,
étendit les mains et pria Dieu en disant : «Mon Dieu, je te rends grâces, et dirige-
moi comme tu le veux.» Le berger resta caché dans le sycomore jusqu'à ce qu'il
eût vu ce que faisait l'enfant. Et quant au berger, il nous a affirmé ceci : «j'ai vu
1. Mot-à-mot : un arbre pendait au-dessus de l'étang.