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Amélineau, Emile
Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction (Band 1): Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.14320#0518
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412

E. AMÉLINEAU.

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lumière; dans sa main était une épée nue qui brillait comme l'éclair, il frappait
les barbares sans pitié, et c'est pour cela que (l'émir) les fit périr, les blessa et
les vainquit. Alors il retourna vers nous remerciant Dieu et notre père saint, il
nous fit beaucoup de présents et nous quitta avec action de grâces.

Une fois deux frères tombèrent malades et gardèrent le lit : l'un d'eux faisait
son devoir, était obéissant et observateur de la règle monacale; l'autre était pares-
seux, lâche, laissant le jour passer et son temps s'écouler, sans souci, négligeant et
faisant des actions mauvaises. Mon père entra dans la maison des malades pour
les examiner; il vint au paresseux et lui dit : «Je vois que tu es bien malade et
que tu es sur le point de mourir. Que penses-tu? que médites-tu en ton esprit?
Crois-tu que Dieu te fera miséricorde?» — Le frère répondit et dit : «Crois-moi,
mon père, je n'ai pas observé une seule de tes recommandations, et je ne sais
pas comment je paraîtrai devant le Seigneur, ô mon père, ni comment je lui ré-
pondrai!» — Et mon père frappa ses mains l'une contre l'autre, disant : «Que la
volonté de Dieu soit faite!» Alors il se dirigea vers le frère observateur de la
règle, qui tenait beaucoup à sauver son âme et qui n'était pas très malade;1 il

1. Mot-à-mot : lequel n'était pas oppressé par la maladie.
 
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