Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Amélineau, Emile
Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction (Band 1): Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction — Paris, 1888

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.14320#0520
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
4'4

E. AMÉLINEAU.

j j^^> ^1 I^aJLJ L^JJ ^JUj] ^j^- aJJI juJL^

-J6 01 aUL Ul^ LéjJI là* J ^ 0! Jb^l JU aJ JU, <j

^ 3I x «Uî

<x—i cXi\ j^iij o^^l u)=r^ Je juàsl 3^ ^=>* 3"i
JlS^ aJ ^JL jJX cJ\j J°jï\ Je te>^L j* 3! Jl5j 31 J ar*s

g^Jj ^y^jj -Xy^J ^^-^r Ail] Jl £S».J ^-il 0^ Â*oU~ J 1 jjà> J

Ài^sw ^vÉzxo^ 3^ i)))* O^J^ OL^Jl y* çic Jl (JlLJ ^ ^ri)^

pJl Aiil Jl Ji^l ai Ji^a» ^-il 01 3I JUé Aj^u j£\ j<>-

prit, le jeta à terre et lui dit : «Cesse tes actions rebelles à la loi : je t'ai remplacé
par le frère observateur1 et j'ai prié Dieu qu'il prolongeât ton existence, afin que
tu fisses pénitence, et voilà que tu n'y as fait aucune attention.» Et le frère Harqal
leva les yeux vers mon père et lui dit : «Je prie ta paternité de me pardonner
cette fois; je crois que grâce à Dieu ton cœur sera satisfait de moi bientôt.»2 Et
(mon père) le releva, il ne le frappa pas du tout et n'approcha point sa main de
lui. Alors je dis à mon père pour qu'il l'épargnât : «En vérité, j'ai eu peur pour
ce pauvre homme et j'ai cru que tu allais le frapper.» Et mon père m'affirma et
me dit : «Au moment où je l'ai jeté à terre, j'ai vu un ange qui me priait pour
lui en me disant : Celui-ci m'appartient spécialement.» Et voici que le frère fit péni-
tence avec une grande observation (de la règle), avec des soupirs, des gémisse-
ments, des larmes abondantes qui ne cessèrent qu'après un mois. Il tomba malade
d'une maladie mortelle;3 mon père le visita et resta à le consoler jusqu'à ce qu'il
eût achevé sa carrière. Et alors mon père nous dit à tous : «Le frère Harqal est
allé à Dieu aujourd'hui : il n'y a en sa conduite nul défaut et nul manquement.»

1. C'est-à-dire : c'est lui qui est mort quand c'est toi qui aurais dû mourir. — 2. Mot-à-mot : seront
contents sur moi. — 3. Mot-à-mot : il fut malade pour mourir.
 
Annotationen