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Amélineau, Emile
Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction (Band 1): Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.14320#0524
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418

E. AMÉLINEAU.

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vançai, je lui baisai les mains, la tête et la poitrine et je dis : «O mon père, ne
permets pas que nos peines soient sans récompense.» Et mon père toucha le
puits en disant : «Que l'eau ne s'épuise jamais en toi.» Et il y avait un (frère)
muet assidu au travail et à la fatigue : je priai mon père à son sujet. Il toucha
sa bouche de sa robe et dit : «Que le Seigneur qui t'a créé délie ta langue afin
que tu parles.» Et il arriva ainsi qu'il avait dit, et ce malheureux remercia Dieu
en disant : «Je te remercie, ô mon maître, pour l'éternité.» Mon père bénit les
frères avec une grande joie, il voulut retourner dans le désert, l'ange du Sei-
gneur l'enleva et nous le vîmes jusqu'à ce qu'il arriva à la montagne.1 Et nous
glorifiâmes Dieu pour toutes les faveurs miraculeuses qu'il accordait à mon père
chaque jour. Alors nous finîmes le puits avec une grande joie, et le Seigneur
bénit le fruit de mon père. Les ouvriers en mangèrent et (mon père) m'ordonna
d'en donner à tous les frères qui en mangèrent trois fois. Et une autre fois Satan
(que Dieu le confonde) fit que les prêtres anba Beinouda et le vieillard Mar Isno-
fios se fâchèrent entre eux : anba Isnôfios alla vers le vieillard véridique anba
Benjamin dans le couvent d'Atsa (que la bénédiction de son père nous comble),

1. Le mot employé ici ne se trouve pas dans Kasimirsky : c'est le mot à**\ij. Il se retrouve plu-
sieurs fois où le copte met montagne.
 
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