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E. AMÉLINEAU.
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faibles.» Puis il resta à parler avec mon père jusqu'à ce qu'on sonnât la cloche
pour la prière du matin dans l'église : (alors) il lui donna un pain qu'il bénit et
dit : «Prends ce pain et le mets dans le magasin à pain, car notre Seigneur Jésus
le Messie l'a déjà béni, ainsi que plusieurs saints; maintenant fortifie-toi, sois
ferme et n'aie pas peur. Que le salut de mon Seigneur soit avec toi jusqu'à l'éter-
nité.» Il le signa et le quitta avec une grande joie. Alors mon père se réveilla de
son songe, il trouva un pain (très) beau, il glorifia Dieu en récitant cette prière1
de glorification : «Je te glorifie, ô Seigneur, ta grandeur n'a (gardé) ni limite ni
mesure dans tous les biens que tu m'as accordés, que la bénédiction et le calme
régnent en mes jours sur ta demeure sainte jusqu'à l'éternité.» Puis il se rendit
au magasin d'où l'on tirait le pain de l'aumône, il y mit la bénédiction que lui
avait donnée l'apôtre, ferma la porte sans que personne le sût et vint à l'église,
remerciant le Seigneur; nous le vîmes tous, son visage brillait comme celui
d'un ange. Nous fîmes alors la prière tous ensemble, puis il rentra dans sa de-
meure. Et lorsque vint l'heure du travail, on sonna la cloche pour que chacun
I. Mot-à-mot : ces glorifications, parce que la prière commence par : gloire à
E. AMÉLINEAU.
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faibles.» Puis il resta à parler avec mon père jusqu'à ce qu'on sonnât la cloche
pour la prière du matin dans l'église : (alors) il lui donna un pain qu'il bénit et
dit : «Prends ce pain et le mets dans le magasin à pain, car notre Seigneur Jésus
le Messie l'a déjà béni, ainsi que plusieurs saints; maintenant fortifie-toi, sois
ferme et n'aie pas peur. Que le salut de mon Seigneur soit avec toi jusqu'à l'éter-
nité.» Il le signa et le quitta avec une grande joie. Alors mon père se réveilla de
son songe, il trouva un pain (très) beau, il glorifia Dieu en récitant cette prière1
de glorification : «Je te glorifie, ô Seigneur, ta grandeur n'a (gardé) ni limite ni
mesure dans tous les biens que tu m'as accordés, que la bénédiction et le calme
régnent en mes jours sur ta demeure sainte jusqu'à l'éternité.» Puis il se rendit
au magasin d'où l'on tirait le pain de l'aumône, il y mit la bénédiction que lui
avait donnée l'apôtre, ferma la porte sans que personne le sût et vint à l'église,
remerciant le Seigneur; nous le vîmes tous, son visage brillait comme celui
d'un ange. Nous fîmes alors la prière tous ensemble, puis il rentra dans sa de-
meure. Et lorsque vint l'heure du travail, on sonna la cloche pour que chacun
I. Mot-à-mot : ces glorifications, parce que la prière commence par : gloire à