MONUMENTS, ETC.
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pierre dont nous avons parlé, il s'assit pour se reposer un peu. Aussitôt la pierre
se fendit en deux : elle est restée en signe jusqu'à ce jour. Mon père s'attrista
beaucoup et dit : «En vérité, Schinschif a perdu la lumière brillante du désert,
le saint Thomas.» Comme il parlait ainsi, il vit l'archange Raphaël qui lui faisait
signe de sa main droite et lui disait : «Salut à toi, ô ami de Dieu, notre maître,
ami de tous les élus et de tous les saints; allons mettre au lieu de son repos
le corps du saint Thomas, car le Seigneur et ses anges t'attendent. Tu enten-
dras là des paroles douces et convenables.» Mon père le suivit et ils vinrent au
monastère : c'était pendant la nuit. Il rencontra un frère fervent qui récitait le
psaume suivant :' «Je me lève à minuit pour chanter tes paroles, tes bénédic-
tions et ta justice.» — Mon père lui dit : «Suis-moi.» Ils arrivèrent près du frère
Akhnoukh qui était brave, robuste, fort,2 et qui récitait ce psaume : «Je m'abri-
terai à l'ombre de ses ailes, et sa justice t'entoure (comme) une armure.» Et
mon père lui dit : «Suis-moi.» Et ils arrivèrent près d'un troisième (frère) qui
était anba Yusab, l'écrivain, le sage et qui récitait ce psaume : «Nous nous hâtons
et nous nous levons au nom de notre Dieu.» Mon père lui dit : «Paix à toi, ô
1. Mot-à-mot : le psaume qui dit. — 2. Ces expressions doivent s'entendre de la ferveur monacale,
et non de la constitution du corps.
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se fendit en deux : elle est restée en signe jusqu'à ce jour. Mon père s'attrista
beaucoup et dit : «En vérité, Schinschif a perdu la lumière brillante du désert,
le saint Thomas.» Comme il parlait ainsi, il vit l'archange Raphaël qui lui faisait
signe de sa main droite et lui disait : «Salut à toi, ô ami de Dieu, notre maître,
ami de tous les élus et de tous les saints; allons mettre au lieu de son repos
le corps du saint Thomas, car le Seigneur et ses anges t'attendent. Tu enten-
dras là des paroles douces et convenables.» Mon père le suivit et ils vinrent au
monastère : c'était pendant la nuit. Il rencontra un frère fervent qui récitait le
psaume suivant :' «Je me lève à minuit pour chanter tes paroles, tes bénédic-
tions et ta justice.» — Mon père lui dit : «Suis-moi.» Ils arrivèrent près du frère
Akhnoukh qui était brave, robuste, fort,2 et qui récitait ce psaume : «Je m'abri-
terai à l'ombre de ses ailes, et sa justice t'entoure (comme) une armure.» Et
mon père lui dit : «Suis-moi.» Et ils arrivèrent près d'un troisième (frère) qui
était anba Yusab, l'écrivain, le sage et qui récitait ce psaume : «Nous nous hâtons
et nous nous levons au nom de notre Dieu.» Mon père lui dit : «Paix à toi, ô
1. Mot-à-mot : le psaume qui dit. — 2. Ces expressions doivent s'entendre de la ferveur monacale,
et non de la constitution du corps.
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