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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0014
PRÉFACE. ix
ne se trouvent pas dans la première, et d'autres ont été* mis en
meilleur ordre. La scala de la Bodleian library porte la cote
Mareschalcus 17 : elle faisait partie de la collection Marshall
avant d'entrer dans cette bibliothèque. Elle ressemble assez aux
deux précédentes; mais il y a quelques divergences d'ortho-
graphe. Celle qui appartient à lord Grawford ressemble beau-
coup à celle d'Oxford, mais s'en distingue par des particularités
orthographiques. Quoi qu'il en soit de ces variantes, je crois que
ces quatre scalœ ont dû être copiées sur un même manuscrit
ou sur des manuscrits différents du même ouvrage. Sauf celle
d'Oxford, elles sont en général assez modernes, surtout celle
de lord Grawford, qui a été copiée au Caire en ce siècle. Aussi
fourmille-t-elle de fautes, et de même les autres. La plus an-
cienne est celle d'Oxford, mais je ne sais pas à quel siècle elle
remonte exactement.
Outre les œuvres qui précèdent, j'ai pu encore utiliser deux
autres scalœ, dont l'une appartient à la Bibliothèque nationale
et l'autre au British Muséum. La première est cotée n° 55; elle
renferme un assez grand nombre de mots rangés, du nord au
midi, dans un ordre relativement exact. La seconde est connue
sous la cote Oriental kk; elle est plus développée que la précé-
dente, mais moins que les grandes scalœ dont j'ai parlé plus
haut. Elle représente à elle seule un type d'ouvrage que je n'ai
pas rencontré ailleurs.
Ce sont là les scalœ que j'ai pu utiliser. 11 en existe d'autres,
notamment à la Bibliothèque du Vatican. Comme je n'ai pu
les utiliser directement, j'ai demandé à M. Ignace Guidi de vou-
loir bien vérifier leur contenu, pour savoir, en particulier, si
elles contenaient la liste des évêchés d'Egypte et des églises dont
j'aurai bientôt à parler. Il m'a répondu que ces scalœ ne conte-
naient rien de semblable. Je ne crois donc pas que de ce coté
ne se trouvent pas dans la première, et d'autres ont été* mis en
meilleur ordre. La scala de la Bodleian library porte la cote
Mareschalcus 17 : elle faisait partie de la collection Marshall
avant d'entrer dans cette bibliothèque. Elle ressemble assez aux
deux précédentes; mais il y a quelques divergences d'ortho-
graphe. Celle qui appartient à lord Grawford ressemble beau-
coup à celle d'Oxford, mais s'en distingue par des particularités
orthographiques. Quoi qu'il en soit de ces variantes, je crois que
ces quatre scalœ ont dû être copiées sur un même manuscrit
ou sur des manuscrits différents du même ouvrage. Sauf celle
d'Oxford, elles sont en général assez modernes, surtout celle
de lord Grawford, qui a été copiée au Caire en ce siècle. Aussi
fourmille-t-elle de fautes, et de même les autres. La plus an-
cienne est celle d'Oxford, mais je ne sais pas à quel siècle elle
remonte exactement.
Outre les œuvres qui précèdent, j'ai pu encore utiliser deux
autres scalœ, dont l'une appartient à la Bibliothèque nationale
et l'autre au British Muséum. La première est cotée n° 55; elle
renferme un assez grand nombre de mots rangés, du nord au
midi, dans un ordre relativement exact. La seconde est connue
sous la cote Oriental kk; elle est plus développée que la précé-
dente, mais moins que les grandes scalœ dont j'ai parlé plus
haut. Elle représente à elle seule un type d'ouvrage que je n'ai
pas rencontré ailleurs.
Ce sont là les scalœ que j'ai pu utiliser. 11 en existe d'autres,
notamment à la Bibliothèque du Vatican. Comme je n'ai pu
les utiliser directement, j'ai demandé à M. Ignace Guidi de vou-
loir bien vérifier leur contenu, pour savoir, en particulier, si
elles contenaient la liste des évêchés d'Egypte et des églises dont
j'aurai bientôt à parler. Il m'a répondu que ces scalœ ne conte-
naient rien de semblable. Je ne crois donc pas que de ce coté