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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0529
486 LA GÉOGRAPHIE DE L'ÉGYPTlî.
arabe trop souvent infidèle. Aussi je n'ose trop affirmer (pie ce cou-
vent existait, ou n'existait pas, de peur d'une incorrection du texte.
Mais s'il a existé, il devait se trouver du côté de Panopolis ou Akh-
mîm; car il y en avait trois près de cette ville, dont l'un se nom-
mait Schedsinâ, l'autre Tesrniné (Ttfj/xvvat), et le troisième se serait
appelé Tasi. Nous savons par un passage de la Vie de Pakhôme que
ces trois monastères étaient déjà établis, lorsque Pakhôme prit Pé-
tronios à Thebîou (rhésus, en grec) pour le placer à leur tête'1). Il
n'y a rien de certain à cette identification et il nous faut attendre
que la découverte de ce nom dans les fragments de la grande Vie
de Pakhôme en thébain, nous assure de sa réalité.
TbÔNALOM, tbcdiixxox1.
Le nom de ce village nous a été conservé dans les papyrus de la
collection de l'arebiduc Rainer. On lit dans l'un d'entre eux : te Moi,
Kbaîl, le fils d'Abraham le Tafrîlale de Tbônaloli, j'écris à Théo-
dore, fils de Joseph, de Pkalankch, dans le nome de Fayoum (->.•»
Ce village faisait partie du même nome de Fayoum, comme nous
rapprend un autre papyrus de la même collection (3l Une souscrip-
tion ajoutée à la fin de ce papyrus nous donne le nom du village
en grec; ce nom était AmpélîW, afxirsky. Le mot Tbônàloli signifie
en effet la vigne.
Malgré la situation connue de ce village, il m'a été impossible
d'en retrouver le nom qui avait disparu dès la fin du xive siècle.
C'était sans doute un de ces villages qui se fondent selon les besoins
de la culture.
Tdjoone, Tjxoone.
Ce nom se trouve dans un fragment thébain qui appartient à la
Bibliothèque nationale depuis le commencement de ce siècle, euvi-
{1) E. Amélinenn, Monuments pour servit
à l'hist. de l'Egypte chrèt., t. II, p. 5
Mittheilungen aux der Sammlung ctci
Papyrus Erzherzog Rainer, 0.' aimde, p. 61.
<3> Ibid., p. 61.
i4' Ibid.
arabe trop souvent infidèle. Aussi je n'ose trop affirmer (pie ce cou-
vent existait, ou n'existait pas, de peur d'une incorrection du texte.
Mais s'il a existé, il devait se trouver du côté de Panopolis ou Akh-
mîm; car il y en avait trois près de cette ville, dont l'un se nom-
mait Schedsinâ, l'autre Tesrniné (Ttfj/xvvat), et le troisième se serait
appelé Tasi. Nous savons par un passage de la Vie de Pakhôme que
ces trois monastères étaient déjà établis, lorsque Pakhôme prit Pé-
tronios à Thebîou (rhésus, en grec) pour le placer à leur tête'1). Il
n'y a rien de certain à cette identification et il nous faut attendre
que la découverte de ce nom dans les fragments de la grande Vie
de Pakhôme en thébain, nous assure de sa réalité.
TbÔNALOM, tbcdiixxox1.
Le nom de ce village nous a été conservé dans les papyrus de la
collection de l'arebiduc Rainer. On lit dans l'un d'entre eux : te Moi,
Kbaîl, le fils d'Abraham le Tafrîlale de Tbônaloli, j'écris à Théo-
dore, fils de Joseph, de Pkalankch, dans le nome de Fayoum (->.•»
Ce village faisait partie du même nome de Fayoum, comme nous
rapprend un autre papyrus de la même collection (3l Une souscrip-
tion ajoutée à la fin de ce papyrus nous donne le nom du village
en grec; ce nom était AmpélîW, afxirsky. Le mot Tbônàloli signifie
en effet la vigne.
Malgré la situation connue de ce village, il m'a été impossible
d'en retrouver le nom qui avait disparu dès la fin du xive siècle.
C'était sans doute un de ces villages qui se fondent selon les besoins
de la culture.
Tdjoone, Tjxoone.
Ce nom se trouve dans un fragment thébain qui appartient à la
Bibliothèque nationale depuis le commencement de ce siècle, euvi-
{1) E. Amélinenn, Monuments pour servit
à l'hist. de l'Egypte chrèt., t. II, p. 5
Mittheilungen aux der Sammlung ctci
Papyrus Erzherzog Rainer, 0.' aimde, p. 61.
<3> Ibid., p. 61.
i4' Ibid.