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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 1): 1895 - 1896 — Paris, 1899

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https://doi.org/10.11588/diglit.3439#0254
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'-14 NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

moi, je me contenterai d'apporter un fait à la question : dans les pro-
menades solitaires que j'ai faites dans les environs de la nécropole, j'ai
trouvé des pierres que l'on aurait pu utiliser pour faire de petits vases.
Le plus souvent, j'ai trouvé de ces pierres dans les vallées par où s'é-
coulent les eaux qui proviennent des montagnes : ne serait-il point
possible que certaines de ces pierres, qu'on ne trouve pas en Egypte,
eussent-été amenées par les eaux des hauts plateaux qui bornent
l'Egypte à l'ouest, que les habitants de l'Egypte à cette époque les aient
soigneusement ramassées pour en tailler les vases superbes qu'ils en
faisaient.

Je ne finirai pas cet ordre d'idées sans parler de l'industrie qui taillait
le cristal de roche. J'ai rencontré en effet en avant et en arrière de la qua-
trième butte une trentaine environ de fragments de cristal de roche poli,
derniers restes des vases qu'on en avait taillés. Cinq spécimens de ces
fragments sont représentés à la planche XXIX dans la rangée du milieu.
Je n'ai pas rencontré un seul objet entier et je n'en ai pas rencontré ail-
leurs que dans les sépultures d'Om el-Ga'ab. Les vases avaient la forme
de nos modernes pots à confiture en verre : ils étaient plus ou moins
finement taillés, mais il y en avait au moins deux qui l'étaient à une épais-
seur de deux ou trois millimètres, transparents autant que peut l'être le
cristal de roche. Chacun sait combien cette matière est difficile à tailler.
M. Maspero, dans son Guide du visiteur au Musée de Boulaq, dit qu'un
ouvrier taillant un vase s'était arrêté au cours de son travail sans l'ache-
ver, de peur de faire éclater le cristal ; les hommes du temps des sépul-
tures royales ont merveilleusement réussi : la seule taille du cristal de
roche estime preuve péremploire du degré d'avancement auquel était
parvenue leur industrie.

Je ne peux terminer ce paragraphe sans parler d'un certain nombre
d'objets que j'ai trouvés dans ces tombeaux, et qui me Semblèrent d'abord
être des polisson s, mais que depuis j'ai reconnu avoir été des objets de
culte grossier. Ils sont représentés à la planche XXIX. 11 y en a de
ronds et de carrés, en calcaire ou en grès, comme les numéros 4 et 5 de
la rangée supérieure, les autres étant tous rectangulaires. Le numéro T>
 
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