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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0321
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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
s'impose à celui qui examine attentivement les monuments tels qu'ils
sont représentés plus haut ; c'est que les titres donnés par ces bou-
chons sont tout au moins de l'Ancien Empire. De savoir ici ce que
sont au juste ces titres, ce n'est pas mon affaire : de plus habiles que
moi se sont donné cette tâche et y ont complètement échoué; je ne vais
donc pas commencer ici une dissertation que je ne pourrais mener à
bonne fin, parce que non seulement il me manquerait les renseigne-
ments certains qui pourraient seuls me fixer sur les attributions de ce
grade ou de cette fonction, mais aussi et surtout parce que le sens du
mot français que j'emploierais est fixé et qu'il me le faudrait assez vague
et assez complexe pour embrasser une série de fonctions qui chez nous
sont spécifiées.
Les bouchons dont il vient d'être question contiennent tous les noms
des deux personnages auxquels l'on avait consacré le tombeau immense
qui fait l'objet de ce livre. Il y a une autre catégorie de bouchons en
petit nombre, où ces noms sont absents et où l'on rencontre celui d'une
femme qui est qualifiée de mère royale, ou plus littéralement : mère de
l'enfant royal. Voici en hiéroglyphes ordinaires ce qu'il contient :
G.J.
On verra, en comparant ces hiéroglyphes à ceux du dessin ci-des-
sus et à la photographie qui a été donnée de cette sorte de bouchons
dans la planche VI de mon Tombeau d'Osiris, que c'est exactement la
LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
s'impose à celui qui examine attentivement les monuments tels qu'ils
sont représentés plus haut ; c'est que les titres donnés par ces bou-
chons sont tout au moins de l'Ancien Empire. De savoir ici ce que
sont au juste ces titres, ce n'est pas mon affaire : de plus habiles que
moi se sont donné cette tâche et y ont complètement échoué; je ne vais
donc pas commencer ici une dissertation que je ne pourrais mener à
bonne fin, parce que non seulement il me manquerait les renseigne-
ments certains qui pourraient seuls me fixer sur les attributions de ce
grade ou de cette fonction, mais aussi et surtout parce que le sens du
mot français que j'emploierais est fixé et qu'il me le faudrait assez vague
et assez complexe pour embrasser une série de fonctions qui chez nous
sont spécifiées.
Les bouchons dont il vient d'être question contiennent tous les noms
des deux personnages auxquels l'on avait consacré le tombeau immense
qui fait l'objet de ce livre. Il y a une autre catégorie de bouchons en
petit nombre, où ces noms sont absents et où l'on rencontre celui d'une
femme qui est qualifiée de mère royale, ou plus littéralement : mère de
l'enfant royal. Voici en hiéroglyphes ordinaires ce qu'il contient :
G.J.
On verra, en comparant ces hiéroglyphes à ceux du dessin ci-des-
sus et à la photographie qui a été donnée de cette sorte de bouchons
dans la planche VI de mon Tombeau d'Osiris, que c'est exactement la