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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0085

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434 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

près semblables, car ils ont tous les deux les trous qui percent le col à
son attache avec la panse. Le numéro 7 est celui qui se rapproche le
plus près de la forme du numéro 10, mais quelle différence dans l'élé-
gance : il est gros, uniforme de lignes, lourd. Le numéro 8 devait avoir
au contraire une forme assez élégante et différente de celle du
numéro 10, car on remarque une arête en sa partie médiane, un peu au
dessous des trous; mais le fragment qui nous en est parvenu est si
petit qu'on ne peut raisonnablement espérer savoir quel effet faisait le
vase quand il était entier. Le fragment neuf me semble aussi avoir fait
partie d'un vase d'un diamètre plus considérable, à moins que ce ne
soit une partie d'un objet que je ne connais pas et ne peux espérer de
connaître.

Le lecteur observera la couleur blanche qu'ont les trois numéros 7,
9 et 10 : celte couleur n'est pas inhérente à la corne, elle a été ajoutée.
Pourquoi ? Il n'est pas trop facile de le savoir, mais on pourrait supposer
d'une manière assez plausible que les ouvriers mirent cette couleur sur
les vases qu'ils avaient faits pour retenir une couche de métal dont ils les
recouvrirent : et s'il y eut du métal mis par dessus le plâtre qui recou-
vrait la corne, il est bien probable que ce métal était de For. Je ne
donne cette manière de voir que comme une simple hypothèse à véri-
fier, si jamais on peut arriver à la vérifier.

Le numéro 5 est un objet unique en son genre. C'est une sorte de
boite en écaille dont le couvercle est absent. L'écaillé a été polie d'une
manière admirable, elle est presque transparente et, lorsqu'on la
regarde en pleine lumière, on s'aperçoit que les artistes égyptiens
avaient choisi une très belle matière, fidèles à leurs usages. La boite
est représentée de dos; l'intérieur ne paraît pas. Elle est intacte,
s inon telle qu'elle sortit des mains de l'ouvrier. On voit encore le trou où
s'enfonçait la cheville qui permettait au couvercle mobile de recouvrir
fi ntérieur. Cette partie est ornée d'une série de petites chevilles
minuscules en métal, sans doute en cuivre, qui décoraient les côtés de
la largeur. Quelques-unes de ces chevilles sont tombées, je l'ai vu de mes
propres yeux, quand on la sortit du sable, mais d'autres sont encore en
place. Telle qu'est cette boîte, c'est un témoignage d'une industrie que
 
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