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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
1 =>.. sans nom d'épervier d'or ; Snefrou dont le nom de double, de
vautour et d'urasus est__Q : la manière dont ces titres son arran-
gés dans son cartouche est suggessive, car ce cartouche les comprend
d'où en raisonnant comme ceux
ainsi
■ (
.
dont je combats les théories, on pourrait conclure que les noms de
double, d'urocus, de vautour et le nom de royauté étaient les mêmes, à
savoir nebmat, tandis que le nom d'épervier d'or était Snefrou. Khéops
m_m
a pour nom de double l/I~~Nj, pour nom de royauté, d'urœus et de vau-
tour les mêmes hiéroglyphes et son nom de Khoufou est suivi du groupe
hiéroglyphique de deux Horus sur le signe de l'or. Il nous faut main-
tenant sauter jusqu'au règne de Pepi Ier de la VIe dynastie. Le nom de
double de ce roi est ainsi écrit : \ ^) , puis le reste du protocole
. Ainsi dans cet ex-
emple le nom de double est Meritaoui; le roi est : Roi de la Haute et
Basse Egypte, le vautour de la Haute Egypte, l'urœus de la Basse
Egypte Mer-Khat Merira; d'où l'on peut voir que le mot meri constitue
l'élément principal de tous ces noms que modifient les autres mots ajou-
tés, mais sur un monument de Hammamàt ces noms sont ainsi écrits8.'
Tyfc d'où l'on peut voir que c'est le Horus Meri-
" a taoui nom de double qui est appelé fils de
(J (Q Râ qui donne la vie éternellement; que le
nom d'épervier d'or, de vautour de la II.-E.
et d'urseus de la B.-E. ont la même appella-
tion : Merikhalf et sont immédiatement suivis du nom
de Pepi qui donne la vie comme Rà ou qui vit comme
Râ, et que le nom de royauté vient en dernier lieu.
S i Une autre inscription de la même vallée donne le
même ordre*, et ce n'est pas par erreur comme le
J ® 2 1. J. de Morgan, Recherches sur les origines de lÉgypte, I,
235, stèle de l'Oaudy Maghara (Sinal}.
2. lhid. ; cf. J. de Morgan, Recherches sur les origines de l'Égypte, II, p. 230.
3. Lepsius, Denkmiiler,\\, 115 c.
LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
1 =>.. sans nom d'épervier d'or ; Snefrou dont le nom de double, de
vautour et d'urasus est__Q : la manière dont ces titres son arran-
gés dans son cartouche est suggessive, car ce cartouche les comprend
d'où en raisonnant comme ceux
ainsi
■ (
.
dont je combats les théories, on pourrait conclure que les noms de
double, d'urocus, de vautour et le nom de royauté étaient les mêmes, à
savoir nebmat, tandis que le nom d'épervier d'or était Snefrou. Khéops
m_m
a pour nom de double l/I~~Nj, pour nom de royauté, d'urœus et de vau-
tour les mêmes hiéroglyphes et son nom de Khoufou est suivi du groupe
hiéroglyphique de deux Horus sur le signe de l'or. Il nous faut main-
tenant sauter jusqu'au règne de Pepi Ier de la VIe dynastie. Le nom de
double de ce roi est ainsi écrit : \ ^) , puis le reste du protocole
. Ainsi dans cet ex-
emple le nom de double est Meritaoui; le roi est : Roi de la Haute et
Basse Egypte, le vautour de la Haute Egypte, l'urœus de la Basse
Egypte Mer-Khat Merira; d'où l'on peut voir que le mot meri constitue
l'élément principal de tous ces noms que modifient les autres mots ajou-
tés, mais sur un monument de Hammamàt ces noms sont ainsi écrits8.'
Tyfc d'où l'on peut voir que c'est le Horus Meri-
" a taoui nom de double qui est appelé fils de
(J (Q Râ qui donne la vie éternellement; que le
nom d'épervier d'or, de vautour de la II.-E.
et d'urseus de la B.-E. ont la même appella-
tion : Merikhalf et sont immédiatement suivis du nom
de Pepi qui donne la vie comme Rà ou qui vit comme
Râ, et que le nom de royauté vient en dernier lieu.
S i Une autre inscription de la même vallée donne le
même ordre*, et ce n'est pas par erreur comme le
J ® 2 1. J. de Morgan, Recherches sur les origines de lÉgypte, I,
235, stèle de l'Oaudy Maghara (Sinal}.
2. lhid. ; cf. J. de Morgan, Recherches sur les origines de l'Égypte, II, p. 230.
3. Lepsius, Denkmiiler,\\, 115 c.