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en 420, dans la quatre-vingtième année de son âge *w
L'auteur du tableau, dont les figures sont de grandeur
naturelle, a supposé que la Yierge, tenant dans ses bras
l'Enfant-Jésus, apparaît à S.Jérôme au milieu des dé-
serts, et qu'elle lui ordonne d'éclairer l'église cliré-
lienne par ses écrits. Cette peinture ornait une église de
Bologne, et nous a été transmise avec celles que l'on a
rapportées d'Italie.
Il est peu d'artistes qui aient travaillé autant que la
Guerchin : on compte plus de cent six tableaux d'autel,
plus de cent cinquante grands sujets et portraits pour
des souverains, sansy comprendre les coupoles j les pla-
fonds, les morceaux peints sur les murs des chapelles,
et les petits tableaux de chevalet. Aucun de ses ouvrages
n'est resté imparfait, singularité fort rare chez les
grands peintres. Aussi le Tiarini avait-il raison de lui
dire : «Seigneur Guerchin, vous faites c© que vous
voulez, et nous autres ce que nous pouvons. »
* Voyez le premier volume des Annales du Musée, page 117»
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en 420, dans la quatre-vingtième année de son âge *w
L'auteur du tableau, dont les figures sont de grandeur
naturelle, a supposé que la Yierge, tenant dans ses bras
l'Enfant-Jésus, apparaît à S.Jérôme au milieu des dé-
serts, et qu'elle lui ordonne d'éclairer l'église cliré-
lienne par ses écrits. Cette peinture ornait une église de
Bologne, et nous a été transmise avec celles que l'on a
rapportées d'Italie.
Il est peu d'artistes qui aient travaillé autant que la
Guerchin : on compte plus de cent six tableaux d'autel,
plus de cent cinquante grands sujets et portraits pour
des souverains, sansy comprendre les coupoles j les pla-
fonds, les morceaux peints sur les murs des chapelles,
et les petits tableaux de chevalet. Aucun de ses ouvrages
n'est resté imparfait, singularité fort rare chez les
grands peintres. Aussi le Tiarini avait-il raison de lui
dire : «Seigneur Guerchin, vous faites c© que vous
voulez, et nous autres ce que nous pouvons. »
* Voyez le premier volume des Annales du Musée, page 117»
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