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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 2.1802 [Cicognara, 3401-2]

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Planche première - Planche soixante dixième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.18638#0223
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( i3i )

Planche soixante - huitième. .—. Psjchê et l'Amour}
Tableau de Gérard, figures de grandeur naturelle.

Psyché, jeune princesse d'une extrême beauté, excita
la jalousie de Ténus, et Futaimée de l'Amour même. Par
le conseil de l'oracle que ses parens avaient consulté pouf*
lui choisir un époux , elle fut exposée sur le haut d'un
rocher, d'où Zéphir , par ordre de Cupidon, la trans-
porta dans un palais somptueux : tandis que Psyché en
-admirait les merveilles, des voixravissantes formaient les
plus doux accords, et des nymphes invisibles la servaient
avec zèle, et prévenaient ses moindres désirs. C'est là
qu'elle attendait cet époux redoutable, ce monstre inïpëX
ïieux, cruel , dont l'oracle l'avait menacée : ce monstre,
c'était le fils de Venus ; mais il voulait rester inconnu.
Lorsque Ps yché alla sur un lit chercher le sommeil où le
retour de la nuit l'invitait, Cupidon vint se placer au-
près d'elle • sa voix séduisante , ses tendres caresses cal-
mèrent les inquiétudes de Psyché;/mais il disparut avant
que Je jour pût, trahir son secret.

Chaque nuit ramenait les plus doux plaisirs 5 mais
Psyché passait les jours dans la solitude. Elle obtint d'aller
visiter ses parens, pour les rassurer sur son sort, et de
ramener avec elle ses deux sœurs , qu'elle voulait rendre
témoins de sa félicité. Leurs conseils perfides causèrent
son malheur. Elles lui persuadèrent de chercher à voir Ife
monstre affreux qui s'était rendu son époux, et de lè
faire périr.

Dès que le jour eut fait place à la nuit, l'Amour vint, selon
«a coutume , reposer auprès de Psyché. Lorsque son époux
■est profondément endormi , l'imprudente oubliant la pro-
messe qu'elle avait faite de ne pas chercher à le Connaître,
se lève, prend une lampe qu'elle avait cachée à dessein,
s'arme d'un poignard; mais elle n'eut pas plus tôt appro-
ché la lumière , qu'elle apperçoit ce Dieu charmant qui
reposait dans l'attitude la plus gracieuse : pâle et trem-
blante, elle seul se* genoux chanceler, le fer tombe de sa
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