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Planche inngt-qualrième. ■— Cérémonie funèbre, dit»
Conclamation j bas - relief de la salle d'Apollon,
galerie du Musée.
Ce bas-relief offre la cérémonie de la conclamation.
Elle se pratiquait chez les Romains , et consistait à appeler
plusieurs fois à haute voix le mort par son nom, comme
pour s'assurer si l'on pouvait encore le rappeler à la vie.
O; voit au centre du bas-relief, une jeune fille étendue
sur son lit mortuaire : deux hommes placés au chevet,
sonnant du cor et de la trompette, essaient, mais en
vc , de lui faire entendre le bruit de leurs instrumens.
Au pied du lit, deux libilinaires font chauffer sur un
trép'ied l'eau qui doit servir à laver le. corps : un troisième
porte la cassolette qui renferme les parfums nécessaires,
pour l'embaumer. Près du lit est une femme assise et
dans l'attitude d'une douleur profonde. Un jeune enfant
debout , devant elle, ainsi que deux autres personnages
placés en arrière , semblent partager son affliction. Enfin
un génie symbolique indique par le flambeau renversé
qu'il tient à la main , et dont il ne reste que quelques
vestiges, que celle que l'on pleure est plongée dans le
sommeil éternel.
Ce bas-relief est placé dans la salle et près de la statue
de l'Apollon Pythien , au-dessus de la Vénus d'Arles. Il
est en marbre de Carrare, et c'est un des plus anciens mor-
ceaux de sculpture de la salle des antiques du Louvre ;
on présume qu'il y était du temps de François. I.er5 du
Planche inngt-qualrième. ■— Cérémonie funèbre, dit»
Conclamation j bas - relief de la salle d'Apollon,
galerie du Musée.
Ce bas-relief offre la cérémonie de la conclamation.
Elle se pratiquait chez les Romains , et consistait à appeler
plusieurs fois à haute voix le mort par son nom, comme
pour s'assurer si l'on pouvait encore le rappeler à la vie.
O; voit au centre du bas-relief, une jeune fille étendue
sur son lit mortuaire : deux hommes placés au chevet,
sonnant du cor et de la trompette, essaient, mais en
vc , de lui faire entendre le bruit de leurs instrumens.
Au pied du lit, deux libilinaires font chauffer sur un
trép'ied l'eau qui doit servir à laver le. corps : un troisième
porte la cassolette qui renferme les parfums nécessaires,
pour l'embaumer. Près du lit est une femme assise et
dans l'attitude d'une douleur profonde. Un jeune enfant
debout , devant elle, ainsi que deux autres personnages
placés en arrière , semblent partager son affliction. Enfin
un génie symbolique indique par le flambeau renversé
qu'il tient à la main , et dont il ne reste que quelques
vestiges, que celle que l'on pleure est plongée dans le
sommeil éternel.
Ce bas-relief est placé dans la salle et près de la statue
de l'Apollon Pythien , au-dessus de la Vénus d'Arles. Il
est en marbre de Carrare, et c'est un des plus anciens mor-
ceaux de sculpture de la salle des antiques du Louvre ;
on présume qu'il y était du temps de François. I.er5 du