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lorsqu'enfm sa haute renommée le fit rappeler ea
France.
On a conservé deux lettres qui lui furent alors adres-
sées, l'une par le roi Louis XIII, l'autre par M. De-
noyers , sur-intendant des bâtimens. Elles sont toutes
deux du mois de janvier 1639.
« . . . Notre intention, écrit le roi, est que la pré-
» sente reçue, vous ajez à vous disposer de venir par-
ti deçà, où les services que vous nous rendrez seront aussi
» considérés que vos œuvres et votre mérite le sont
» dans les lieux où vous êtes; en donnant ordre au sieur
» Denoyers, conseiller en notre conseil d'état, secrétaire
» de nps commandemens et sur-intendant de nos bâ-
» timens, de vous l'aire plus particulièrement entendre
» le cas que nous fesonsdevous, et le bien et avantage
» que nous avons résolu de vous faire, etc. ».
M. Denoyers témoigne au Poussin la plus haute admi-
ration. Il l'assure que sa première idée, aussitôt que le
roi l'eut nommé à la place qu'il occupe, hit de deman-
der justice à l'Italie, et la restitution de ce qu'elle déte-
nait depuis tant d'années.
Le Poussin, très-attaché au séjour de Piome, ne parti t
pas sur-le-champ. Enfin M. de Chanteloup , qui avait
avancé exprès pour lui son voyage d'Italie , l'amena en
France à la fin de l'année 1640. M. Denoyers le reçut
avec une joie égale à l'impatience qu'il avait eue de le
voir. U le présenta au cardinal de Richelieu qui l'em-
brassa, en lui témoignant cette estime qu'il portait à
tous les hommes extraordinaires. On le conduisit aux
Tuileries, dans un logement qu'on lui avait préparé j
trois jours après, il alla à Sain t-Germain trouver le roi,
qui lui fit un accueil très-gracieux, et s'entretint avec
lui assez long-temps..
lorsqu'enfm sa haute renommée le fit rappeler ea
France.
On a conservé deux lettres qui lui furent alors adres-
sées, l'une par le roi Louis XIII, l'autre par M. De-
noyers , sur-intendant des bâtimens. Elles sont toutes
deux du mois de janvier 1639.
« . . . Notre intention, écrit le roi, est que la pré-
» sente reçue, vous ajez à vous disposer de venir par-
ti deçà, où les services que vous nous rendrez seront aussi
» considérés que vos œuvres et votre mérite le sont
» dans les lieux où vous êtes; en donnant ordre au sieur
» Denoyers, conseiller en notre conseil d'état, secrétaire
» de nps commandemens et sur-intendant de nos bâ-
» timens, de vous l'aire plus particulièrement entendre
» le cas que nous fesonsdevous, et le bien et avantage
» que nous avons résolu de vous faire, etc. ».
M. Denoyers témoigne au Poussin la plus haute admi-
ration. Il l'assure que sa première idée, aussitôt que le
roi l'eut nommé à la place qu'il occupe, hit de deman-
der justice à l'Italie, et la restitution de ce qu'elle déte-
nait depuis tant d'années.
Le Poussin, très-attaché au séjour de Piome, ne parti t
pas sur-le-champ. Enfin M. de Chanteloup , qui avait
avancé exprès pour lui son voyage d'Italie , l'amena en
France à la fin de l'année 1640. M. Denoyers le reçut
avec une joie égale à l'impatience qu'il avait eue de le
voir. U le présenta au cardinal de Richelieu qui l'em-
brassa, en lui témoignant cette estime qu'il portait à
tous les hommes extraordinaires. On le conduisit aux
Tuileries, dans un logement qu'on lui avait préparé j
trois jours après, il alla à Sain t-Germain trouver le roi,
qui lui fit un accueil très-gracieux, et s'entretint avec
lui assez long-temps..