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Planche cinquième.—- Saint Charles liorrnmée commu-
niant les pestiféren. Tableau de la -galerie du Mu-
séum , par Van-Oost, le père 5 figures de grandeur
naturelle.
Charles Borromée fut nommé cardinal et archevêque
de Milan , à l'âge de 2:3 ans. Il dcnina, da-ns celle
dignité éminente , l'exemple de toutes les vertus. Près
d'assister un de ses suffragans, à ses derniers momens,
il apprit que la peste s'était manifestée dans le voisinage
de Milan , et menaçait cette ville ; il y retourna aussi-
tôt, et prodigua aux fidèles confiés à ses soins fous les
secours de l'humanité, ioules les consolations de la reli-
gion. Sans cesse partagé entre la prière et le soin de
soulager les pestiférés, il demandait, à Dieu d'épen-guer
le peuple, et de le prendre pour seule v ctime. 31 eut;
peu de temps après, la consolation de voir cesser ce*
fléau.
La peinture a souvent retracé ce sujet, qui offre aux
artistes tous les moyens de déparer leur génie. Le ta-
bleau de Van-Oost mérite une estime partieulière. Ce
peintre, très-connu dans son pays, qu'il a orné des
nombreuses productions de sou pinceau, tient un rang
distingué parmi les maîtres de l'école flamande.
L'ordonnancé de ce tableau a de la noblesse et de la
simplicité. Il y a, dans l'attitude et dans l'expression
des malades , ce mélange de souffrances physiques et
de piété , que le sujet prescrivait, mais qu'il était diffi-
cile de bien exprimer. Rien de plus intéressant que cet
homme qui, d'une main cherche â se garantir des va-
peurs pestilentielles , et de l'autre écarte un jeune en~
5i ■: . 3
Planche cinquième.—- Saint Charles liorrnmée commu-
niant les pestiféren. Tableau de la -galerie du Mu-
séum , par Van-Oost, le père 5 figures de grandeur
naturelle.
Charles Borromée fut nommé cardinal et archevêque
de Milan , à l'âge de 2:3 ans. Il dcnina, da-ns celle
dignité éminente , l'exemple de toutes les vertus. Près
d'assister un de ses suffragans, à ses derniers momens,
il apprit que la peste s'était manifestée dans le voisinage
de Milan , et menaçait cette ville ; il y retourna aussi-
tôt, et prodigua aux fidèles confiés à ses soins fous les
secours de l'humanité, ioules les consolations de la reli-
gion. Sans cesse partagé entre la prière et le soin de
soulager les pestiférés, il demandait, à Dieu d'épen-guer
le peuple, et de le prendre pour seule v ctime. 31 eut;
peu de temps après, la consolation de voir cesser ce*
fléau.
La peinture a souvent retracé ce sujet, qui offre aux
artistes tous les moyens de déparer leur génie. Le ta-
bleau de Van-Oost mérite une estime partieulière. Ce
peintre, très-connu dans son pays, qu'il a orné des
nombreuses productions de sou pinceau, tient un rang
distingué parmi les maîtres de l'école flamande.
L'ordonnancé de ce tableau a de la noblesse et de la
simplicité. Il y a, dans l'attitude et dans l'expression
des malades , ce mélange de souffrances physiques et
de piété , que le sujet prescrivait, mais qu'il était diffi-
cile de bien exprimer. Rien de plus intéressant que cet
homme qui, d'une main cherche â se garantir des va-
peurs pestilentielles , et de l'autre écarte un jeune en~
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