C 89 )
"Planche quarante-unième.— Un des Vitraux du Musée
des Monumens français ; peint par J. Cousin.
Ce vitrail, dont les figures sont de grandeur natu-
relle, est placé dans la salle dite du seizième[ siècle,
près de celui dont on a donné le trait dans le 4.evoIume
de ce recueil (*).Lè sujet en est également tiré de l'Apo-
calypse. Voici le passage que l'artiste a voulu rendre.
« Le sixième ange sonna de la trompette ; et j'enten-
<t dis une voix qui sortait des quatre coins de l'autel
m d'or qui est devant Dieu ; et il dit au sixième ange
« qui avait la trompette : déliez les quatre anges qui
;« sont liés sur le fleuve de l'Euphrate. Aussitôt on dé-
« lia ces quatre anges, qui étaient prêts pour l'heure ,
« le jour, le mois et l'année où ils devaient tuer là
« troisième partie des hommes ; et le nombre de cette
« armée de cavalerie était de deux cents millions, car
« j'en ouïs dire le nombre. Je vis aussi les chevaux
«'dans la vision, et ceux qui étaient montés dessus
,« avaient des cuirasses comme de feu , d'hyacinthe et
« de soufre, et les têtes des chevaux étaient comme des
« têtes de lions......La troisième partie des hommes
« fut tuée..... Et les autres hommes qui ne furent
.« point tués par ces plaies ne se repentirent point, etc.»
Ç Apocalypse , chap. 9 , vers. i3 et suiv. ).
On voit que Jean Cousin n'a négligé ancuns détails
de ce sujet. Dieu est dans le haut de la composition , et
a près de lui l'autel d'or et l'ange qui sonne de la trom-
O Voyez pl. 67, p. lilf
5. H.
"Planche quarante-unième.— Un des Vitraux du Musée
des Monumens français ; peint par J. Cousin.
Ce vitrail, dont les figures sont de grandeur natu-
relle, est placé dans la salle dite du seizième[ siècle,
près de celui dont on a donné le trait dans le 4.evoIume
de ce recueil (*).Lè sujet en est également tiré de l'Apo-
calypse. Voici le passage que l'artiste a voulu rendre.
« Le sixième ange sonna de la trompette ; et j'enten-
<t dis une voix qui sortait des quatre coins de l'autel
m d'or qui est devant Dieu ; et il dit au sixième ange
« qui avait la trompette : déliez les quatre anges qui
;« sont liés sur le fleuve de l'Euphrate. Aussitôt on dé-
« lia ces quatre anges, qui étaient prêts pour l'heure ,
« le jour, le mois et l'année où ils devaient tuer là
« troisième partie des hommes ; et le nombre de cette
« armée de cavalerie était de deux cents millions, car
« j'en ouïs dire le nombre. Je vis aussi les chevaux
«'dans la vision, et ceux qui étaient montés dessus
,« avaient des cuirasses comme de feu , d'hyacinthe et
« de soufre, et les têtes des chevaux étaient comme des
« têtes de lions......La troisième partie des hommes
« fut tuée..... Et les autres hommes qui ne furent
.« point tués par ces plaies ne se repentirent point, etc.»
Ç Apocalypse , chap. 9 , vers. i3 et suiv. ).
On voit que Jean Cousin n'a négligé ancuns détails
de ce sujet. Dieu est dans le haut de la composition , et
a près de lui l'autel d'or et l'ange qui sonne de la trom-
O Voyez pl. 67, p. lilf
5. H.