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Plancha vingt-unième, — S, Romuald. Tableau de la
galerie du Musée ; par André Sacchi.
S. Romuald, fondateur de Tordre des Camaklules,
est assis au pied d’un chêne dans le désert de Ca-
maldoli, en Toscane. Il raconte à ses religieux qu’il
a eu la vision d’une échelle dont une exlrênhité tou-
chait la terre , tandis que l’autre atteignait le ciel,
et sur laquelle montaient ceux de ses religieux qui
s’étaient distingués par la sainteté de leur vie.
Ce tableau était à Rome , au maître-autel de
l’église des Camaldules ; il a joui longtemps d’une
réputation exagérée , puisqu’on le regardait comme
un des quatre plus beaux qui fussent dans cette ville»
Placé maintenant au Musée, parmi un grand nombre
de chef-d’œuvres , il a beaucoup perdu de sa célé-
brité , acquise dans le temps où commença la dé-
cadence de l’école romaine» Au reste , c’est un ou-
vrage estimable. On peut admirer l’art avec lequel
le peintre a dégradé les teintes blanches des vête-
mens , l’harmonie de l’ensemble et la facilité de
l’exécution.
Ce tableau a neuf pieds, dix pouces de haut, sur
cinq pieds, huit pouces de large.
André Sacchi, né à Rome, en i5gg, reçut de son
père , Benoît Sacchi, les premières leçons de la pein-
ture. Il passa ensuite dans l’école de l’Albane. Son
esprit, son assiduité au travail lui acquirent l’affec-
tion de son maître qui se plut à cultiver ses dispo-
sitions. Quelques tableaux, en petit, faits sous les
yeux de l’Albane, commencèrent la réputation d’An-
S. n
Plancha vingt-unième, — S, Romuald. Tableau de la
galerie du Musée ; par André Sacchi.
S. Romuald, fondateur de Tordre des Camaklules,
est assis au pied d’un chêne dans le désert de Ca-
maldoli, en Toscane. Il raconte à ses religieux qu’il
a eu la vision d’une échelle dont une exlrênhité tou-
chait la terre , tandis que l’autre atteignait le ciel,
et sur laquelle montaient ceux de ses religieux qui
s’étaient distingués par la sainteté de leur vie.
Ce tableau était à Rome , au maître-autel de
l’église des Camaldules ; il a joui longtemps d’une
réputation exagérée , puisqu’on le regardait comme
un des quatre plus beaux qui fussent dans cette ville»
Placé maintenant au Musée, parmi un grand nombre
de chef-d’œuvres , il a beaucoup perdu de sa célé-
brité , acquise dans le temps où commença la dé-
cadence de l’école romaine» Au reste , c’est un ou-
vrage estimable. On peut admirer l’art avec lequel
le peintre a dégradé les teintes blanches des vête-
mens , l’harmonie de l’ensemble et la facilité de
l’exécution.
Ce tableau a neuf pieds, dix pouces de haut, sur
cinq pieds, huit pouces de large.
André Sacchi, né à Rome, en i5gg, reçut de son
père , Benoît Sacchi, les premières leçons de la pein-
ture. Il passa ensuite dans l’école de l’Albane. Son
esprit, son assiduité au travail lui acquirent l’affec-
tion de son maître qui se plut à cultiver ses dispo-
sitions. Quelques tableaux, en petit, faits sous les
yeux de l’Albane, commencèrent la réputation d’An-
S. n