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ont appris, et n’hésitent pas à offrir au public de mal-
heureux essais dont souvent ils ne retirent que du ri-
dicule î
Jules-Romain ne pensait pas ainsi; ce ne fut qu’à
la mort de Raphaël qu’il se livra à son propre génie;
jusques-là il n’avait pour ainsi dire travaillé que
d’après les dessins de son maître, et même il fut chargé
conjointement avec Jean Francesque de terminer plu-
sieurs de ses tableaux qui étaient restés imparfaits. Tant
que ce grand peintre exista, Marc-Antoine ne put obte-
nir de graver d’après Jules-Romain qui, selon l’expres-
sion de Félibien, « avait eu ce respect pour Raphaël
« de ne rien mettre au jour pendant la vie de son maître,
« pour ne paraître pas vouloir entrer en concurrence avec
» lui.»
ont appris, et n’hésitent pas à offrir au public de mal-
heureux essais dont souvent ils ne retirent que du ri-
dicule î
Jules-Romain ne pensait pas ainsi; ce ne fut qu’à
la mort de Raphaël qu’il se livra à son propre génie;
jusques-là il n’avait pour ainsi dire travaillé que
d’après les dessins de son maître, et même il fut chargé
conjointement avec Jean Francesque de terminer plu-
sieurs de ses tableaux qui étaient restés imparfaits. Tant
que ce grand peintre exista, Marc-Antoine ne put obte-
nir de graver d’après Jules-Romain qui, selon l’expres-
sion de Félibien, « avait eu ce respect pour Raphaël
« de ne rien mettre au jour pendant la vie de son maître,
« pour ne paraître pas vouloir entrer en concurrence avec
» lui.»