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Planche trentre-troisième et trente-quatrième. — Bas-
rehess cle la Statue de Jeanne d’Arc à Orléans ; par
M. Gois, fils.
Cette planche et la suivante représentent quatre
bas-reliefs exécutés en bronze, pour orner le piédestal
de la statue de Jeanne d’Arc à Orléans. La figure ,
également en bronze, est de la même main que les
bas-reliefs. Le modèle de la statue, exposé dans le
temps au Salon du Louvre, a été gravé et inséré dans
les Annales du Musée. Les quatre bas-reliefs, terminés
long-temps après, n’ont pu faire partie de l’exposition
publique.
Les deux plus grands portent 1 pied sur 3; les deux
autres , 1 pied sur 2 pieds 7 pouces. La composition
en est très-pittoresque, les figures sont bien groupées
et d’un bon style.
Le iersujet de la planche ci-jointe représente le mo-
ment où laPucelle reçoit l’épée des mains de Charles VII.
Le roi ne doutant plus de la réalité de sa mission ,
la fit paraître au milieu de sa cour, armée de toutes
pièces. La pesanteur de son armure ne l’empêcha pas
de monter à cheval sans aide , ce que pouvaient à
peine les cavaliers les plus robustes. Charles voulut
lui faire présent d’une belle épée, mais elle pria sa
majesté d’envoyer quelques-uns de ses gens à l’église
de Sainte-Catherine de Fière-bois, en Touraine, et
dit qu’en cette église on trouverait une vieille épée
sur la lame de laquelle il y avait cinq croix et cinq
sseurs de lis empreintes : que c’était avec cette épée
Planche trentre-troisième et trente-quatrième. — Bas-
rehess cle la Statue de Jeanne d’Arc à Orléans ; par
M. Gois, fils.
Cette planche et la suivante représentent quatre
bas-reliefs exécutés en bronze, pour orner le piédestal
de la statue de Jeanne d’Arc à Orléans. La figure ,
également en bronze, est de la même main que les
bas-reliefs. Le modèle de la statue, exposé dans le
temps au Salon du Louvre, a été gravé et inséré dans
les Annales du Musée. Les quatre bas-reliefs, terminés
long-temps après, n’ont pu faire partie de l’exposition
publique.
Les deux plus grands portent 1 pied sur 3; les deux
autres , 1 pied sur 2 pieds 7 pouces. La composition
en est très-pittoresque, les figures sont bien groupées
et d’un bon style.
Le iersujet de la planche ci-jointe représente le mo-
ment où laPucelle reçoit l’épée des mains de Charles VII.
Le roi ne doutant plus de la réalité de sa mission ,
la fit paraître au milieu de sa cour, armée de toutes
pièces. La pesanteur de son armure ne l’empêcha pas
de monter à cheval sans aide , ce que pouvaient à
peine les cavaliers les plus robustes. Charles voulut
lui faire présent d’une belle épée, mais elle pria sa
majesté d’envoyer quelques-uns de ses gens à l’église
de Sainte-Catherine de Fière-bois, en Touraine, et
dit qu’en cette église on trouverait une vieille épée
sur la lame de laquelle il y avait cinq croix et cinq
sseurs de lis empreintes : que c’était avec cette épée