( i°7 )
Planche soixante-neuvième.— Orphee et Eurydice;
Tableau, par M. Ducis.
Eurydice, dans l’abandon d’une douce mélancolie,
est assise auprès d’Orphée, et semble prêter une oreille
attentive aux accens mélodieux de sa lyre; elle tient
négligemment entre ses doigts , une fleur qu’elle vient
de cueillir. L’infortunée ignore que la morsure d’un
serpent caché sous le gazon doit bientôt l’enlever à
son époux.
Nous ne répéterons point ici les observations que
nous avons faites précédemment (1) sur les ouvrages
de M. Ducis. Ce troisième et dernier tableau de l’ar-
tiste est de la dimension des deux autres. M. Ducis
paraît vouer son pinceau aux scènes gracieuses et poé-
tiques. Ses sujets sontbien choisis, son dessin est de bon
goût, et ses fonds de paysages sont composés agréa-
blement. Il n’est pas douteux qu’au moyen d’un travail
suivi, il n’acquière bientôt un peu plus de finesse et
de légèreté dans la touche.
(i) Voyez dans ce volume, pages 90 et 96.
Planche soixante-neuvième.— Orphee et Eurydice;
Tableau, par M. Ducis.
Eurydice, dans l’abandon d’une douce mélancolie,
est assise auprès d’Orphée, et semble prêter une oreille
attentive aux accens mélodieux de sa lyre; elle tient
négligemment entre ses doigts , une fleur qu’elle vient
de cueillir. L’infortunée ignore que la morsure d’un
serpent caché sous le gazon doit bientôt l’enlever à
son époux.
Nous ne répéterons point ici les observations que
nous avons faites précédemment (1) sur les ouvrages
de M. Ducis. Ce troisième et dernier tableau de l’ar-
tiste est de la dimension des deux autres. M. Ducis
paraît vouer son pinceau aux scènes gracieuses et poé-
tiques. Ses sujets sontbien choisis, son dessin est de bon
goût, et ses fonds de paysages sont composés agréa-
blement. Il n’est pas douteux qu’au moyen d’un travail
suivi, il n’acquière bientôt un peu plus de finesse et
de légèreté dans la touche.
(i) Voyez dans ce volume, pages 90 et 96.