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seul motif pour lequel il n’a pas été gravé et inséré
dans ce volume.
Les jolis tableaux de M. Richard font toujours for-
tune au Salon. Tel est le fruit du succès qu’ils ont
obtenu aux expositions précédentes. Cependant la ma-
nière de l’artiste semble avoir perdu de sa vigueur
première ; sa touche est plus uniforme , ses teintes
sont pâles et ont peu de ressort; il en résulte un peu
de monotonie dans les détails , et de froideur dans
l’ensemble. On ne saurait trop inviter M. Richard à
recourir aux principes dont il s’est montré pénétré à
l’époque de ses débuts.
Mademoiselle Lescot a envoyé de Rome plusieurs
tableau^ de scènes familières, parmi lesquels on dis-
tingue une Prédication dans l’église Saint-Laurent-
hors-deS-inurs. Composition, dessin, caractères, cos-
tumes , architecture, accessoires de divers genres ,
tout y est traité avec esprit et facilité. Si, comme il
n’est pas permis d’en douter , mademoiselle Lescot
a exécuté seule tant d’objets d’espèces difsérentes ,
on ne peut lui resuser un talent très-étendu, et sur-
tout une étonnante flexibilité de pinceau.
Nous avons donné dans ce volume le trait des prin-
cipaux morceaux de sculpture dans le genre histo-
rique ou allégorique. Parmi les portraits ou statues en
pied, dont aucun n’a été inséré dans ce recueil,
le public a paru distinguer particulièrement celui
du connétable de France, par M. Cartellier; celte
belle statue ,en marbre, de grande proportion , réunit,
sous le rapport de la pose , des formes , du caractère
et de l’exécution, tout ce qu’on peut desirer dans un
(ouvrage de ce genre. En tirant un aussi bon parti du
seul motif pour lequel il n’a pas été gravé et inséré
dans ce volume.
Les jolis tableaux de M. Richard font toujours for-
tune au Salon. Tel est le fruit du succès qu’ils ont
obtenu aux expositions précédentes. Cependant la ma-
nière de l’artiste semble avoir perdu de sa vigueur
première ; sa touche est plus uniforme , ses teintes
sont pâles et ont peu de ressort; il en résulte un peu
de monotonie dans les détails , et de froideur dans
l’ensemble. On ne saurait trop inviter M. Richard à
recourir aux principes dont il s’est montré pénétré à
l’époque de ses débuts.
Mademoiselle Lescot a envoyé de Rome plusieurs
tableau^ de scènes familières, parmi lesquels on dis-
tingue une Prédication dans l’église Saint-Laurent-
hors-deS-inurs. Composition, dessin, caractères, cos-
tumes , architecture, accessoires de divers genres ,
tout y est traité avec esprit et facilité. Si, comme il
n’est pas permis d’en douter , mademoiselle Lescot
a exécuté seule tant d’objets d’espèces difsérentes ,
on ne peut lui resuser un talent très-étendu, et sur-
tout une étonnante flexibilité de pinceau.
Nous avons donné dans ce volume le trait des prin-
cipaux morceaux de sculpture dans le genre histo-
rique ou allégorique. Parmi les portraits ou statues en
pied, dont aucun n’a été inséré dans ce recueil,
le public a paru distinguer particulièrement celui
du connétable de France, par M. Cartellier; celte
belle statue ,en marbre, de grande proportion , réunit,
sous le rapport de la pose , des formes , du caractère
et de l’exécution, tout ce qu’on peut desirer dans un
(ouvrage de ce genre. En tirant un aussi bon parti du