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un puiffant appas pour les différens peuples qui er»
firent tour a tour la conquête et parmi lesquels
on compte les Opiques , les Osques et les peuples
voifins qui précédèrent V arrivée des colonies
grecques dans notre golfe . La tradition confufe
et ancienne de leurs combats donna lieu a la
guerre fabuleuse des géants Phlégréens que Stra-
bon (y) et Diodore de Sicile (p) expliquent dans
un fens hiftorique . Hercule qui arriva le premier
fur ce rivage le délivra des peuples féroces qui
T habitoient , et que les poètes rious peignent
comme autant de géants enfants de la terre ,
agreffeurs du ciel par leurs attentats contre les
droits de la nature (if>)
E 3 CHA-
(16) La fable des Géants Phlégréens que Jupiter
foudroya et qu- il fie périr fous les montagnes , qu'ils
avoient eux çnêtoes entaffé pour lui faire la guerre ,
luivant le fyitême de la plus ancienne mytologie
Orientale peut s' expliquer auflt dans un fens phy:i-
que par les éruptions des volcans dont cette confiée
a é;ê le théâtre . On entrevoit la croyance que ces
phénomènes fuffent produits par 1' embrafement de la
foudre , ou par la trop grande activité des rayon»
fo-
(y) L. V. p. 0,43. LutetU Par if. 150,0,
(z) L. IV. p. 0,67. Amfîelsdami 1746.
un puiffant appas pour les différens peuples qui er»
firent tour a tour la conquête et parmi lesquels
on compte les Opiques , les Osques et les peuples
voifins qui précédèrent V arrivée des colonies
grecques dans notre golfe . La tradition confufe
et ancienne de leurs combats donna lieu a la
guerre fabuleuse des géants Phlégréens que Stra-
bon (y) et Diodore de Sicile (p) expliquent dans
un fens hiftorique . Hercule qui arriva le premier
fur ce rivage le délivra des peuples féroces qui
T habitoient , et que les poètes rious peignent
comme autant de géants enfants de la terre ,
agreffeurs du ciel par leurs attentats contre les
droits de la nature (if>)
E 3 CHA-
(16) La fable des Géants Phlégréens que Jupiter
foudroya et qu- il fie périr fous les montagnes , qu'ils
avoient eux çnêtoes entaffé pour lui faire la guerre ,
luivant le fyitême de la plus ancienne mytologie
Orientale peut s' expliquer auflt dans un fens phy:i-
que par les éruptions des volcans dont cette confiée
a é;ê le théâtre . On entrevoit la croyance que ces
phénomènes fuffent produits par 1' embrafement de la
foudre , ou par la trop grande activité des rayon»
fo-
(y) L. V. p. 0,43. LutetU Par if. 150,0,
(z) L. IV. p. 0,67. Amfîelsdami 1746.