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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 1.1853

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Notice sur les vestiges de l'occupation romaine dans le cercle de Philippeville
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https://doi.org/10.11588/diglit.13589#0031
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dition du maréchal Valée et à la création de Philippevilïe,
m'ont affinné qu'il existait à cette époque une tour debout, à
peu-près sur l'emplacement du point culminant de la rue
Royale. On voit encore des restes de murs très-épais dans
diverses maisons de la rue des Citernes. L'angle S.-O. de cette
enceinte devait tomber sur l'emplacement du bâtiment mili-
taire compris entre la place Béîisaire et les rues du Sphynx et
des Citernes. Il y a là un grand pan de mur encore debout,
et des fondations dont les formes arrondies paraissent indiquer
des tours. L'enceinte se dirige vers la mer ; on en voit les
fondations dans les substructions de la maison qui a servi
longtemps d'église provisoire. Le pan de mur encore debout
est composé d'un massif de maçonnerie de moellons coupée par
des chaînes verticales de pierres de taille et par des assises ho-
rizontales en briques, de manière à dessiner une série de
carreaux. Il me paraît offrir le caractère des plus anciennes
constructions. Si les massifs de maçonnerie dont il s'agit n'oot
pas appartenu à une forteresse, ils ne peuvent provenir que
de citernes complètement détruites et encore plus gigantesques
que celles du Bouyala. La forme et l'épaisseur des murs ne
permettent pas d'autres suppositions. Ce ne sont pas du reste
ces ruines, mais les citernes sur lesquelles on construit le
théâtre moderne, qui ont fait donnera la rue où on les trouve
la désignation qu'elle porte aujourd'hui. Les citernes du
théâtre paraissent avoir été la substruction du plus important
édifice de Rusicade. Les statues et presque tous les fragments
de marbre trouvés à Philippevilïe en proviennent.

La croupe septentrionale du Bouyala était entièrement
couverte de maisons : Les citernes s'y rencontrent à chaque
pas, et plusieurs sont importantes. Je citerai principalement
celle du fort d'Orléans, et celle qui sert de fondations à la
porte de Stora. C'est également dans ces parages qu'est située
la maison où l'on a trouvé la belle mosaïque à personnages
publiée par la commission scientifique. Ce quartier dont une
partie des rues est encore dessinée sur le terrain à l'Est du
fort d'Orléans paraît avoir été riche et très-populeux. Au Nord,
il descendait jusqu'au près du Beni-Melek, comme le prouve
une fontaine dont les maçonneries existent encore ; au Sud, il
s'étendait au-delà du ravin situé dans le prolongement de la
rue des Citernes ; là il existait des fondations de maisons et des
citernes de l'autre côté de ce ravin.
 
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