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Vingt-deuxième journée. — Nos observations sur TÛLmi
iont identiquement celles qu<" nous -venons de faire sur El-
Àsboue.

remarque. « Encore une indication vague comme n'en
donnent que trop souvent les auteurs arabes. Timmi est une
circonscription qui compte vingt-quatre villages ; le chef-lieu
est Hadrar. »

Vingt-troisième journée. — Aïa-Roukàne. Auprès de
cette fontaine sont venus dresser leurs tentes des Arabes no-
mades qui ne labourent pas le sol et n'ont pas de jardins.
Tout ce qu'ils possèdent se réduit à des troupeaux de che-
vaux et de chameaux. Leur vie se passe, pour ainsi dire, à
dos de cheval.

remarque. « C'est probablement Beni-Ilekàne, grande cir-
conscription où l'on compte six villages. »

Vingt-quatrième journée, — En arrivant à la zaouïa
(chapelle) de Mouleï-Hib, on rencontre des gens hospitaliers,
simples et bons. Le rouge domine dans leur teint. Cette oasis
est assez vaste puisqu'elle n'a pas moins de trois milles en
longueur et en largeur. Le commerce qui s'y fait peut être
regardé comme important. Les céréales, les fruits et les lé-
gumes y abondent. Les habitants ont beaucoup de chameaux :
mais peu d'entre eux possèdent des chevaux.

remarque. « Le nom véritable est Zaouïa Mouleï-Haïba. »

Vingt-cinquième journée. — On arrive à Tidikeult. Les
habitants de ce petit bourg sont de braves gens qui se mon-
trent heureux de recevoir l'étranger sens leur toit. Peu riches
en troupeaux et en céréales, ils n'ont que des jardins pour
fournir à leur subsistance.

remarque. « Ce renseignement laisse à désirer. Il y a plus
de cinquante villages dans la province de ^idikeult. »

Vingt-siœième journée. — Il faut s'arrêter au pied du
mont Tanozroft; là, les habitants ont la peau assez colorée.
Ils récoltent du blé, de l'orge, des fèves et des pois-chiches
(houmoss). Les chameaux, les moutons et les chevaux ap-
portent à Tanairoft un revenu considérable. Les plantes qui y
poussent sans culture sont le chièh et Yaïqoujt. Après avoir
quitté la montagne dont nous venons de parler, on se trouve
bientôt en face d'un immense désert que l'on ne traversera
qu'en vingt-quatre journées. C'est un véritable océan de
sable, où l'oeil ne découvre ni arbre, ni pierres, ni créature
 
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