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— 126 —

inscriptions, et de profondes citernes qui ont été rendues par les
Français à leur première destination en 1847. C'est probable-
ment du Capitole qu'il est question dans ce passage de Shaw, où
il est dit : « Sur les bords du précipice, du côté du Nord , sont
les restes d'un grand et magnifique bâtiment, où la garnison
turque loge présentement (1732). On y voit encore quatre
bases, chacune de 7 pieds de diamètre, avec leurs piédestaux
qui paraissent avoir appartenu à un portique. » N'étant venu
à Constartine qu'après la construction de l'hôpital militaire et
des deux casernes assises sur les citernes, j'ai perdu l'avantage
d'examiner moi-même ces restes de l'antiquité; c'est pourquoi
j'évite d'en parler d'une manière affirmative.

Les fortifications de la Kasba ont éprouvé bien des vicissi-
tudes ; elles évoquent des souvenirs de meurtre, de pillage et
d'incendie. Ce qu'elles furent sous les Numides, et plus tard
sous les Romains, le silence de l'histoire nous oblige à l'igno-
rer : mais il appert d'un document transmis par Ibn-Konfbud,
qu'en l'année 683 (de J.-C. 1284) elles étaient tellement dété-
riorées que l'émir hafsite Abou-Zakaria entreprit de les relever
pour en faire le boulevard de sa puissance (1). Plus occupé
sans doute des moyens de défense qu'exigeait sa situation poli-
tique, que de l'embellissement de la ville, ce prince n'eut ni
le temps ni les moyens de relever ou tout au moins d'effacer
les ruines qui en souillaient l'intérieur, puisque El-Abdérv en
la visitant cinq ans plus tard, s'écriait sur le ton de l'élégie k
k Enfin , nous aperçûmes la ville dont les catastrophes ont,
épuisé les ressources, et à laquelle les destins ont refusé leur
protection; la ville admirablement posée au milieu d'une con-
trée fertile , Constantine en un mot. Dieu veuille guérir ses
blessures, et soulager sa population des maux que la fortune a
fait peser sur elle ! C'est une cité intéressante et fortifiée magi-

tendait, à fleur de sol, un parvis précédé de quatre énormes colonnes,
dont les piédestaux seuls étaient encore en place, et attestaient inexis-
tence d'un monument colossal remplacé par l'église. C'était en effet, dit
M. le commandant Foy, à l'obligeance duquel je dois ce document, une
consiruction, ou plutôt une reconstruction visiblement postérieure à
l'expulsion des Vat da!es, et faite de pierres ramassées ça et là dans les
ruines des anciens édifices.

(1)11 y a dans le texte : ou ichtera dauran min el-hadhar m zad-ha
fi'l-kasba hatta aslah bi-zalik sour el-kasba ou. thourouk-ha ou kan
• mulk-ho fi-ha. — Voir mon deuxième extrait de là Farésiade, dans le
Journal asiatique, mars 1849, p. 189.
 
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