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« Au nom de Dieu clément et miséricordieux. — Ceci est
le tombeau de la dame Zohra, fille de noire maître, le sei-
gneur Mohammed-Naamâne-bey, que Dieu le fortifie et lui
donne la victoire. Ainsi soil-il ! —Elle est décédée en l'année
1226 (de J.-C. 1811). »
On lit cette épitaphe dans la zaouïa de Naamâne, rue du
26e de ligne. A côté de Zohra, repose Ourida, sa sœur,
ainsi que l'indique une autre inscription dont la formule est
à peu près la même.
Le bey Mohammed-Naamâne était gendre de Zerg-aïn-ho et
avait rempli les fonctions de khalifa sous le commandement
d'Abd-allah-bey. Il arriva au pouvoir dans le courant de l'année
1811. Désireux de vider la querelle qui existait entre Tunis
et Conslantine, il partit avec une armée nombreuse : mais le
sort lui fut contraire. Comme le Pacha d'Alger ne pardonnait
jamais la défaite, un ordre vint de le mettre à mort. Il était
à M'sila, dans son fauteuil, quand les satellites arrivèrent;
ceux-ci se précipitèrent sur lui et lui passèrent le lacet autour
du cou. II eut pour successeur Tchakeur-bey, qui gouverna
de !8Uà 1818.
(N0 37.)
« Au nom de Dieu clément et miséricordieux. — Ceci est
le tombeau de la dame Zohra, fille de noire maître, le sei-
gneur Mohammed-Naamâne-bey, que Dieu le fortifie et lui
donne la victoire. Ainsi soil-il ! —Elle est décédée en l'année
1226 (de J.-C. 1811). »
On lit cette épitaphe dans la zaouïa de Naamâne, rue du
26e de ligne. A côté de Zohra, repose Ourida, sa sœur,
ainsi que l'indique une autre inscription dont la formule est
à peu près la même.
Le bey Mohammed-Naamâne était gendre de Zerg-aïn-ho et
avait rempli les fonctions de khalifa sous le commandement
d'Abd-allah-bey. Il arriva au pouvoir dans le courant de l'année
1811. Désireux de vider la querelle qui existait entre Tunis
et Conslantine, il partit avec une armée nombreuse : mais le
sort lui fut contraire. Comme le Pacha d'Alger ne pardonnait
jamais la défaite, un ordre vint de le mettre à mort. Il était
à M'sila, dans son fauteuil, quand les satellites arrivèrent;
ceux-ci se précipitèrent sur lui et lui passèrent le lacet autour
du cou. II eut pour successeur Tchakeur-bey, qui gouverna
de !8Uà 1818.
(N0 37.)