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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 4.1858/​59 (1860)

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Moll, A.: Énumération des principaux monuments de l'ancienne Théveste
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https://doi.org/10.11588/diglit.9389#0088
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leurs ménagées de dislance en distance , pour l'arrosage des
jardins.

En explorant le terrain avec attention, on retrouve les
traces de dix on douze conduits secondaires qui pariaient,
les uns, du conduit principal que nous venons de décrire, les
autres de la chambre d'eau même. Plusieurs d'entre eux tra-
versaient le ravin sur des aqueducs dont les culées existent
encore. En quelques endroits on voit aussi, entaillés dans la
pierre, les emplacements des vannes établies pour concentrer,
suivant les besoins , l'eau dans les différents quartiers de la
ville. Un dernier conduit, pariant de celle même chambre
d'eau, prend une direction loul-à-fait opposée aux précé-
dents : il s'éloigne de la ville et débouche dans le ravin de
Sidi Mohammed-Chéri/', à «m endroit où l'on aperçoit encore
les traces d'un immense barrage. Le but de ce barrage est
évident : il était desliné à retenir les eaux, soit pluviales, soit
de source, qui descendaient de ce ravin ; et dans le cas où
elles étaient insuffisantes, on y suppléait par une partie des
eaux à'Aïn-el-Bled. Ce qui est évident aussi, c'est qu'autrefois
il y avait à cet endroit des jardins qui, certes, ne devaient
le céder aux jardins actuels, ni en grandeur ni en impor-
tance. Le trop-plein du barrage se déversait dans un puits ou
plutôt dans un bassin circulaire de près de onze mètres de
diamètre. Au-dessus de ce bassin , il y avait sans doute des
norias, des chapelets ou autres machines hydrauliques pour
élever et distribuer les eaux.

La chambre d'eau, le conduit principal et l'aqueduc qui
existe encore, remontent à la fondation de la ville. L'examen
des maçonneries suffit pour le prouver; elles sont en tout
analogues à celles de la partie inférieure du cirque-amphi-
théâtre, et le tuf y prédomine. Quant aux autres construc-
tions dont nous venons de parler, elles ont été élevées peu à
peu, à mesure que la ville augmentait d'importance, et, d'a-
près cela, il serait assez difficile d'assigner à chacune d'elles
 
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