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du monument lapidaire, du sépulcre, extension qu'a prise
aussi en latin le mot feretruml.
1 Voy. A. Manuce le J., Orthograph. rat., p. 1G0, au mot Catius, n° 1, et
surtout p. 479, Ve ligne. Voy. aussi Gruter, p. 607, n° 1.
Une autre inscription encore de Guelma fournit une expression analogue,
peut-être plus décisive : c'est l'inscription dont une copie a été donnée dans
Y Annuaire de 1856-1857, pl. V. J'en ai parlé dans mon article du cahier
suivant du même recueil et dans mes Nouvelles études, etc., p. 32. Mais,
depuis, j'ai reçu, par les soins obligeants de M. Cherbonneau, un estampage
(voy. pl. X, n° 20) qui me permet de rectifier la transcription et l'interpré-
tation que j'en ai données, particulièrement en ce qui concerne l'expression
dont je viens de parler.Voici, du moins pour la plus grande partie, comment
le texte doit se lire :
vJl_>i Uxà L*A
^ est une aphérèse pour ^a^, l'épithète ordinaire de lîaal : on en a
d'autres exemples.
v_Jsx* est le mot sur lequel j'appelle l'attention; il est -très-nettement
tracé ; la lecture en est indubitable, à mon avis du moins, bien que le kaph,
par l'extrémité inférieure, diffère un peu de celui qui termine la même ligne.
Ce mot, selon moi, ne peut que se rattacher au verbe identique des Hébreux
signifiant être couché, reposer, se reposer, sens dans lequel il est souvent ap-
pliqué aux morts, et d'où dérive , lit, en particulier lit funèbre, que
Barthélémy a reconnu, sous la dernière acception, dans une des épitaphes
phéniciennes de Citium, en Cypre.
Déjà, dans la Rev. archéol., juin 1847, et dans mes Nouv. ét-, etc.,
p. 28, d'après deux autres inscriptions trouvées aussi à Guelma, j'ai publié
des exemples de la leçon p"^' {J^^ Çj'^ = no^re ^"-^ çj~>
paraissant appliquée à un seul personnage, et comportant probablement au
premier mot un pluriel d'honneur : ce n'est pas le lieu de revenir sur ce point.
Les noms d'hommes sont peut-être douteux ; le premier, d'ailleurs, peut
être prononcé et interprété diversement : mais cela n'a aucune importance
pour la question que j'ai ici en vue. Cette question est limitée à la significa-
tion indubitablement funéraire, si je ne m'abuse, du mot La tra-
duction peut être : Domino Baali (Ha)mmani. Quiescit in Malaca princeps
vir Âbdroi, films Jach...belis. Prout audiii, monimentum imprecatione
consecraii.
du monument lapidaire, du sépulcre, extension qu'a prise
aussi en latin le mot feretruml.
1 Voy. A. Manuce le J., Orthograph. rat., p. 1G0, au mot Catius, n° 1, et
surtout p. 479, Ve ligne. Voy. aussi Gruter, p. 607, n° 1.
Une autre inscription encore de Guelma fournit une expression analogue,
peut-être plus décisive : c'est l'inscription dont une copie a été donnée dans
Y Annuaire de 1856-1857, pl. V. J'en ai parlé dans mon article du cahier
suivant du même recueil et dans mes Nouvelles études, etc., p. 32. Mais,
depuis, j'ai reçu, par les soins obligeants de M. Cherbonneau, un estampage
(voy. pl. X, n° 20) qui me permet de rectifier la transcription et l'interpré-
tation que j'en ai données, particulièrement en ce qui concerne l'expression
dont je viens de parler.Voici, du moins pour la plus grande partie, comment
le texte doit se lire :
vJl_>i Uxà L*A
^ est une aphérèse pour ^a^, l'épithète ordinaire de lîaal : on en a
d'autres exemples.
v_Jsx* est le mot sur lequel j'appelle l'attention; il est -très-nettement
tracé ; la lecture en est indubitable, à mon avis du moins, bien que le kaph,
par l'extrémité inférieure, diffère un peu de celui qui termine la même ligne.
Ce mot, selon moi, ne peut que se rattacher au verbe identique des Hébreux
signifiant être couché, reposer, se reposer, sens dans lequel il est souvent ap-
pliqué aux morts, et d'où dérive , lit, en particulier lit funèbre, que
Barthélémy a reconnu, sous la dernière acception, dans une des épitaphes
phéniciennes de Citium, en Cypre.
Déjà, dans la Rev. archéol., juin 1847, et dans mes Nouv. ét-, etc.,
p. 28, d'après deux autres inscriptions trouvées aussi à Guelma, j'ai publié
des exemples de la leçon p"^' {J^^ Çj'^ = no^re ^"-^ çj~>
paraissant appliquée à un seul personnage, et comportant probablement au
premier mot un pluriel d'honneur : ce n'est pas le lieu de revenir sur ce point.
Les noms d'hommes sont peut-être douteux ; le premier, d'ailleurs, peut
être prononcé et interprété diversement : mais cela n'a aucune importance
pour la question que j'ai ici en vue. Cette question est limitée à la significa-
tion indubitablement funéraire, si je ne m'abuse, du mot La tra-
duction peut être : Domino Baali (Ha)mmani. Quiescit in Malaca princeps
vir Âbdroi, films Jach...belis. Prout audiii, monimentum imprecatione
consecraii.