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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 5.1860/​61

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Judas, Auguste Célestin: Sur dix-neuf inscriptions numidico-puniques découvertes à Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.9386#0109
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déjà signalé l'extrême petit nombre en comparaison de celles
de la même localité que l'on prétend votives, et j'ai insisté
sur l'invraisemblance de ce rapport. A Malte, le nombre est
égal et ne consiste qu'en un exemple de part et d'autre.
Dans les autres points, il n'y a que des inscriptions tumu-
laires. Ce fait ne confirme-t-il pas mon opinion ? Si, dans ces
localités, conformément aux données acquises, les monu-
ments funéraires prédominent et ont même été jusqu'à
présent exclusivement rencontrés, n'est-il pas improbable
qu'à Guelma, à Vieil Arzeu, à Constantine, il n'y ait eu, ou
que des inscriptions votives en nombre assez notable, ou
qu'un nombre presque insignifiant d'épitaphes en présence
d'épigraphes votives en nombre élevé? N'est-il pas très-
soutenable qu'au contraire la prédominance des épitaplies
était identique de part et d'autre, et que la différence ap-
parente ne tient qu'à une différence de formules analogue à
celle que l'on observe aussi dans les collections d'épitaphes
grecques et d'épitaphes latines? Cette remarque nous amène
au second point de l'objection , et subsidiairement à la
question que j'ai annoncée à la page 73.

Les inscriptions reconnues pour sépulcrales offrent entre
elles, selon la contrée où elles ont été trouvées, de notables
différences dans la teneur formulaire. Si, ce qui est incon-
testé, ces différences ne détruisent pas leur caractère com-
mun d'épitaphes, ne "peuvent-elles passe concilier aussi avec
la différence que présentent nos textes, bien que celle-ci,
je le reconnais, soit beaucoup plus grande ? Dans les pre-
mières, comme dans bon nombre d'épitaphes grecques et
latines, nulle invocation de divinité, nulle mention, par
conséquent, de consécration, absence delà formule d'im-
précation et de bénédiction : de là la grande différence ;
mais cette différence ne doit point paraître plus exclusive de
l'identité de destination des monuments que celle qui existe
à un semblable degré entre les épitaphes grecques et latines
 
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