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Diis manibus sacrum. Publius Julius, Proculus, vixit
annis LX. Marcus Julius Rufinus vixit annis XXII. Caius
Julius Ilonoratus vixit annis XX.....
« Monumentaux D. M. Publius Julius Proculus a vécu
60 ans. — Marcus Julius Rufinus a vécu 22 ans. —
Caius Julius Honoralus a vécu 20 ans. »
A la 9e ligne, il faut lire ; ossa vobis benè quiescant.
Les inscriptions qui précèdent, nous ont été commu-
niquées par M. le capitaine du génie Darras; elles ont
été trouvées sur la route de Sigus à Aïn-el-Bordj.
Le n° 20 est encastré dans le mur d'une masure arabe
à 1500 mètres de Sigus.
Selon toute probabilité, Aïn-el-bordj est sur l'empla-
cement de l'ancienne Turris Caesaris. (Voir la dernière
planche.) Voici les preuves sur lesquelles s'appuie ma con-
jecture :
1° Il existe de Sigus jusqu'à Aïn-el-bordj une route
romaine, parfaitement conservée, et qu'on peut suivre
dans tout son parcours.
2° La distance depuis Sigus est bien celle marquée sur
l'Itinéraire d'Antonin , savoir : 45 milles — 22 kilo-
mètres.
3° Aïn-el-bordj est situé dans le fond de la plaine des
Segnïas. La route romaine en question ne s'étend pas
au-delà ; elle est interrompue par des escarpements in-
franchissables. Or l'Itinéraire d'Antonin indique en effet
que la route de Girta à Turris Caesaris s'arrêtait brus-
quement à cet endroit.
A0 II y a sur la face orientale du fort les traces d'une
grande tour carrée de 20 mètres de côté , formant ré-
Diis manibus sacrum. Publius Julius, Proculus, vixit
annis LX. Marcus Julius Rufinus vixit annis XXII. Caius
Julius Ilonoratus vixit annis XX.....
« Monumentaux D. M. Publius Julius Proculus a vécu
60 ans. — Marcus Julius Rufinus a vécu 22 ans. —
Caius Julius Honoralus a vécu 20 ans. »
A la 9e ligne, il faut lire ; ossa vobis benè quiescant.
Les inscriptions qui précèdent, nous ont été commu-
niquées par M. le capitaine du génie Darras; elles ont
été trouvées sur la route de Sigus à Aïn-el-Bordj.
Le n° 20 est encastré dans le mur d'une masure arabe
à 1500 mètres de Sigus.
Selon toute probabilité, Aïn-el-bordj est sur l'empla-
cement de l'ancienne Turris Caesaris. (Voir la dernière
planche.) Voici les preuves sur lesquelles s'appuie ma con-
jecture :
1° Il existe de Sigus jusqu'à Aïn-el-bordj une route
romaine, parfaitement conservée, et qu'on peut suivre
dans tout son parcours.
2° La distance depuis Sigus est bien celle marquée sur
l'Itinéraire d'Antonin , savoir : 45 milles — 22 kilo-
mètres.
3° Aïn-el-bordj est situé dans le fond de la plaine des
Segnïas. La route romaine en question ne s'étend pas
au-delà ; elle est interrompue par des escarpements in-
franchissables. Or l'Itinéraire d'Antonin indique en effet
que la route de Girta à Turris Caesaris s'arrêtait brus-
quement à cet endroit.
A0 II y a sur la face orientale du fort les traces d'une
grande tour carrée de 20 mètres de côté , formant ré-