mention des titres de Tribun, d'Imperator et de Consul,
ne se rencontre que sur le n° 6.
Les textes de Larabèse complètent heureusement le
cursus honorum de Q. Ànicius Fauslus, en le nommant
légat des deux Augustes, propréteur de la province de
Numidie, personnage clarissime et consul désigné. La
famille à laquelle il appartient, était d'ailleurs une des
plus illustres de Rome, et l'on sait bien qu'elle se main-
tint dans les hautes dignités de l'empire jusqu'en Tannée
334. Un dé de piédestal, relevé près de Bab-el Djedid, à
Constantine, est consacré à un consulaire nommé Mar-
cus Cocceius Anicius Fauslus Flavianus1. On lit encore
dans une lettre du comte Borghesi, insérée dans le Bul-
letin de la correspondance archéologique de Rome, i858,
deux documents relatifs à des proconsuls de la province
d'Afrique appelés, l'un, Sexlus Anicius Paulinùs, et
l'autre, Sexlus Cocceius Anicius Fauslus Paulinus. Je
regrette vivement de n'avoir point sous les yeux l'arbre
généalogique de cette famille publié par Reines.
Quant à la date de l'inscription qui nous occupe, l'ab-
sence de l'épithète Parthico maximo après les mots Ara-
bico, Adiabenico, lui donne un point d'appui. L'histoire
ne nous dit-elle pas que Septime Sévère prit le titre
d'Impérator pour la onzième fois, à l'occasion de sa
victoire sur les Parthes, c'est-à-dire en l'année 498, qui
était la 6e de son règne? Une double preuve tirée de
l'inscription de Lamba fundus (loc. laud.) vient confir-
mer cette conjecture, d'un côté par l'absence du mot
1 Marco Cocceio Anicio Fausto Flaviano, patricio, coûsulaii, omnium
virtutum (viro). — Inscrip. rom. de l'Algérie, n° 1856.
ne se rencontre que sur le n° 6.
Les textes de Larabèse complètent heureusement le
cursus honorum de Q. Ànicius Fauslus, en le nommant
légat des deux Augustes, propréteur de la province de
Numidie, personnage clarissime et consul désigné. La
famille à laquelle il appartient, était d'ailleurs une des
plus illustres de Rome, et l'on sait bien qu'elle se main-
tint dans les hautes dignités de l'empire jusqu'en Tannée
334. Un dé de piédestal, relevé près de Bab-el Djedid, à
Constantine, est consacré à un consulaire nommé Mar-
cus Cocceius Anicius Fauslus Flavianus1. On lit encore
dans une lettre du comte Borghesi, insérée dans le Bul-
letin de la correspondance archéologique de Rome, i858,
deux documents relatifs à des proconsuls de la province
d'Afrique appelés, l'un, Sexlus Anicius Paulinùs, et
l'autre, Sexlus Cocceius Anicius Fauslus Paulinus. Je
regrette vivement de n'avoir point sous les yeux l'arbre
généalogique de cette famille publié par Reines.
Quant à la date de l'inscription qui nous occupe, l'ab-
sence de l'épithète Parthico maximo après les mots Ara-
bico, Adiabenico, lui donne un point d'appui. L'histoire
ne nous dit-elle pas que Septime Sévère prit le titre
d'Impérator pour la onzième fois, à l'occasion de sa
victoire sur les Parthes, c'est-à-dire en l'année 498, qui
était la 6e de son règne? Une double preuve tirée de
l'inscription de Lamba fundus (loc. laud.) vient confir-
mer cette conjecture, d'un côté par l'absence du mot
1 Marco Cocceio Anicio Fausto Flaviano, patricio, coûsulaii, omnium
virtutum (viro). — Inscrip. rom. de l'Algérie, n° 1856.