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Archivio storico dell'arte — 6.1893

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Fasc. V
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Baudi di Vesme, Alessandro: I van Loo in Piemonte
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https://doi.org/10.11588/diglit.18092#0386

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336

ALESSANDRO VESME

Dopo il suo matrimonio, Giovanni Battista si fermò a Tolone ancora parecchi mesi, e
fu in questo frattempo che gli nacque Luigi Michele. « Plusieurs portraits à l'huile sur des
cartes commencés et finis le mème jour, une Sainte Famille pour l'église des Dominicains
et quelques autres travaux occupoient son pinceau, quand Yictor Amédée, Due de Savoye,
vint assiéger cette ville en 1707. Vanloo fut alors obligé de se retirer à Aix, et ne pouvant
trouver de voiture, il mit sa femme et son fils qui n'avoit qu'un mois sur un asne qu'il
conduisit lui-mème à pied. Durant cinq ans il fut occupò à orner les églises... Yanloo fit
encore quantité de portraits... Il partit en 1712 pour se rendre à Mce auprès de son pere,
et l'ayant perdu quelque temps après, il finit plusieurs ouvrages que son pere avoit laissés
imparfaits. Son nom commenca à faire du bruit dans la Provence, lorsque le Prince de
Monaco le manda pour peindre les Princesses ses filles ». (Il Saige, Les beaux-arts au pa-
lai* de Monaco, p. 50, dichiara che quei ritratti più non esistono a Monaco, dove invece
si ammirano alcuni altri ritratti della famiglia del principe, che Giovanni Battista dipinse
parecchi anni più tardi a Parigi.) «Il fut de là à Genes, où pendant huit mois il fit beau-
coup de portraits, et se rendit ensuite à Turin, où le Due de Savoye lui ordonna de peindre
un de ses lils. Un autre peintre nouvellement arrivò peignoit aìors le Prince de Picmont.
A pcine les deux portraits furent-ils ébauchés, que le Due les vint voir; peu content du
travail de ce dernier, le Due lui dit: N'oubliez pas de mettre le nom au bas du portrait.
Mais à la vue de l'ouvrage de Vanloo il s'écria: Que ce portrait est bien! il n'a pas besoin
de noni. Le lendemain il Ini ordonna de peindre à son tour le Prince de Piémont. Vanloo,
voulant proflter de cette heureuse circonstance, proposa au Due de faire le sien, et, sur
son indécision, il le peignit de mémoire tròs-ressemblant » (Argenville, Vie des plus fameux
peintres).

Ilo trovato nei Conti della Real Casa un documento il (piale dimostra che l'aneddoto
narrato dall'Argenville ha un fondamento di verità: « Al pittore Giovanni Vanlò per due
ritratti originali de Reali Prencipi, et 4 copie de'medesimi, fatti nel 1713; parcella 23 set-
tembre detto anno e quittanza; L. 640 ».

Pur troppo si è perduta la traccia tanto dei prototipi, quanto delle riproduzioni dei ritratti
dei due principi. E però probabile che, se si facessero diligenti ricerche in proposito nel guar-
damobili e nei castelli della Corona, qualcuna di queste pitture ritornerebbe alla luce. Per
facilitare le indagini, non sarà inutile ricordare che verso la fine del 1713 Vittorio Amedeo II,
al lora in età di 47 anni, essendo stato dal Congresso di Utrecht dichiarato re di Sicilia, partì
con la moglie Anna d'Orleans per Palermo, ove fu incoronato re. Dei due principi ritrat-
tati da Van Loo, quello chiamato il principe di Piemonte è il primogenito, Vittorio Amedeo
Filippo, il quale, essendo nato nel 1699, nel 1713 aveva soltanto 14 anni; e l'altro ò Carlo
Emanuele, il quale, per l'immatura morte del fratello, avvenuta nel 1715, diventò principe
ereditario e poscia re.

Houssaye racconta il fatto della gara dei due pittori molto differentemente dall'Argen-
ville; ma non è nell'articolo di quello scrittore che bisogna cercare l'esattezza storica, avendo
egli solo impreso a trattare le vite dei Aran Loo per ricamarvi sopra brillanti e fantastiche
variazioni letterarie: «De Genes il alla à Turin au palais du prince de Carignan. Il fit le
portrait de ce prince. Gràce à ce portrait, il fut appelc à la Cour du due de Savoie, pour
peindre toute la famille royale. Un autre peintre était à la Cour. Le due de Savoie, par
un caprice de grand seigneur ennuyé, voulut engager entre les deux artistes un due! de
peinture; il leur ordonna de peindre en mème temps le portrait de son fils, qui poserait
pour l'un et pour l'autre. A^anloo laissa son adversaire sur le champ de bataille, donnant
des coups de pinceau à tort et à travers en désespoir de cause ». Non ho potuto scoprire
ehi fosse questo rivale di Van Loo nel fare il ritratto del principe di Piemonte.

Il ritratto del sovrano che, secondo l'Argenville, Giovanni Battista avrebbe fatto a
memoria, non risulta gli sia stato comperato dalla Corte. Credetti un momento di averlo
trovato in un certo quadro del Museo di Montpellier, designato appunto come ritratto di
 
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