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Archivio storico dell'arte — 6.1893

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Fasc. V
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Baudi di Vesme, Alessandro: I van Loo in Piemonte
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https://doi.org/10.11588/diglit.18092#0394

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ALESSANDRO VESME

decise a venire in Italia a sue proprie spese. Fecero il viaggio con lui i due suoi nipoti
Luigi Michele e Francesco, spesati dal padre, ed il poi celebre Francesco Boucher.

Il direttore dell'Accademia di Francia a Roma, Nicola AVleugliels, in lettera del 3 giu-
gno 1878, segnala al duca d'Antin, il quale sopraintendeva in Francia alle cose d'arte,
l'arrivo dei Yan Loo e del loro compagno: «Le dernier jour de may dans l'après midi
arrivèrent les jeunes gens » (i A"an Loo) « que ATotre Orandeur a honorés de sa protection.
Tls trouvèrent des chambres prestes, suivant ses ordres. Ils me paroissent de honne volonté;
ils m'ont montré des desseins qui promettent. Un peu d'étude des belles choses qui abondent
ici, un peu de tems a les bien considérer, et avec cela la protection de V. G. en feront des
sujets dignes un jour de vous otre présentés et de recevoir vos gràces. 11 y a encore un

nomine Louclier, garcon simple et de beaucoup de inerite____ Cela fait bien qu'on voye

dans l'Académie une si belle jeunessc, qui, je respère, se fera estimer ici cornine ont fait
les autres ». (Lecoy de la Marche, L'Académie ile France à Rome.)

Il Mantz, Francois Boucher, p. 63, affidandosi a Dandré-Bardon, il quale dice (p. 14)
esser la comitiva artistica partita da Parigi nel 1 727, osserva : « Yisiblement les jeunes
voyageurs ne s'étaienl pas pressés; partis de Paris l'animo précédente, ils avaient vu tout
li leur aise L'Italie du Nord ». Ma Dandré, il cui punto debole sono precisamente le date,
si è sbagliato di un anno, e lo prova il seguente passo (Luna lettera del duca d'Antin
del 20 marzo 1728 al Wleughels: « Le sieur Vanlo » (Giovanni Battista) « peintre du Roy,
dont je fais cas, étant le seni jusqu'à présent qui ait bien attrappì' S. M., ne pouvant avoir
de place dans le présent envoi d'élèves, a pris le parti d'envoyer à Rome son Irò re et ses
onfants à ses dépens. .le luy ay permi de Ics lóger à l'Académie ».

Carlo si applicò con tutta l'anima allo studio e non tardò a distinguersi sopra tutti,
come prolissamente narra il Dandré, il quale in quegli anni si trovava anch'egli a Roma.
Già pochi mesi dopo l'arrivo di lui il Wleughels poteva scrivere al duca d'Antin, in lettera
del lo dicembre 1728: « Le premier prix di1 peinture » (all'Accademia di San Luca) « a été

donne au sieur A^anloo____ Mais ce qui est tout-à-fait glorieux, c'est qu'il l'a remporté sur

un dessein si beau, qu'on a jugé que ce dessein méritait encore un premier prix... Le flls
du sieur Vanloo » (Francesco figlio di Giovanni Battista), « qui n'a pas encore vingt ans,
s'est mis dans la seconde classe, tant par modestie que pour ne pas concourir avec son
onde: il a eu le second prix ». Je dirai, avec la permission que A". G. m'a accordée, un mot
des jeunes gens qui se sont fait tant d'honneur. Vanloo est unjeune homme qui a beaucoup
de inerite, cornine on peut ótre persuade par le dessein qu'il vient d'exposer. Il a quitte
Paris, oh il gagnoit, pour venir étudier et devenir habile. 11 est fort avance, quoique très
jeune; mais il faut qu'il l'asse des bagatelles pour vivre, son frère ne le pouvant aider, ayant
assez de ses deux enfans____»

Grazie ai propri meriti ed alle raccomandazioni del buon AVleugliels, Carlo verso la
metà del 1729 fu ammesso a fruire della pensione completa. Francesco non cominciò ad
averla che nel gennaio 1730.

AVleugliels riparla di Carlo in altre sue lettere a d'Antin. In quella del 7 luglio 1729
dice: « Le frère de M. Aranloo, qui par vos bontés est entré pensionnaire à l'Académie, vient
d'achever un platfond dans l'église de Saint Isidoro, desservie par les pauvres religieux de
Saint Frangois. Ce platfond est peint à la fresque; ce qu'il a fait pour son étude et par
pure charité. Il a mème fait la dépense des couleurs. Je puis dire à Y. G. qu'il y a bien

du bon dans l'ouvrage____ Aussi en recoit-il bien des complimens. Il est fort jeune, n'ayant

pas encore vingt quatre ans. Il va se mettre à copier un beau tableau de Pierre de Cortone
qui est aux Capucins____»

In lettera del 24 gennaio 1732: « A'otre Grandeur trouvera ci joint un état des pen-
sionnaires, et sur quelques uns certaines petites notes que je luy confie— [omissis plu-
rimis]— Charles Vanloo. C'est un Inabile homme, bon garcon, qui étudie bien et qui
mérite qu'on lui procure le tems d'étudier... Il ne lui faut demander que sa peinture».
 
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