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Archivio storico dell'arte — 7.1894

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Fasc. I
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Miscellanea
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https://doi.org/10.11588/diglit.19206#0104

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64

MISCELLANEA

comunicargli a voce, se non altro, la parte più
importante delle sue osservazioni critiche, e il si-
gnor de Madrazo non ommise di tenerne conto
nella sua sesta edizione del 1889. (Segue qui il
tenore delle sue note manoscritte).

" Quelques observations que le soussigné se permei de
soumettre au jugement de Don Pedro de Ma-
drazo :

" Allori Alessandro, n. 5 (Portrait d'enfant). Selon
moi, c'est une copie d'un portrait de Don Garcia,
fils de Cosimo Fr, granduc de Toscane, peint par
Angelo Bronzino. 1

" Fra Beat' Angelico, n. 14 (L'Annonciation).
D'autres tableaux de son contemporain Fra Filippo
Lippi, reprósentants le mème sujet, se trouvent à
Munich, dans l'église de Saint Laurent à Florence,
et dans la Galerie Doria-Pamphily à Rome. 2

" Celui-ci, qui montre clairement l'influence de
Masaccio sur Fra Beat'Angelico, devrait appartenir
aux dernières vingt années du peintre (1435-1455).

" Lucia Anguissola, n. 15 (Portrait du médecin
Piermaria). Les soeurs Anguissola ou Anagussola
(comme se signa quelquefois Sofonisba), apparte-
naient, autant par le pére que par la mère Pon-
zoni, à deux illustres familles de Cremona et non
pas de Faenza. 3

" Sofonisba Anguissola fut appelée à Madrid
par Philippe II en 1559, et avait alors à peu-près
19 ans. Elle était la plus àgée des quatre soeurs
(Voir Vasari).

" Jacopo da Ponte, dit le Bassano. Son pere Fran-
cesco était de Vicence et élève de Bartolomeo Mon-
tagna. Plus tard il alla s'établir à Bassano. Les
premières oeuvres de Jacopo, qu'on voit encore
dans les collections comunales de Vicence et de
Bassano, ressemblent tout à fait à celles du pére.

" Vers la moitié du siècle le Parmigianino étant
devenu dans l'Italie supérieure le peintre à la

1 II Madrazo, accogliendo l'avvertimento trattarsi di una
effigie del giovinetto, figlio del granduca, rimase in errore
certamente conservando il nome del tardo scolare di Angelo
Bronzino come quello dell'autore del qiiadro.

2 Altra importante tavola collo stesso soggetto, cui vanno
unite le effigie di due devoti, egualmente opera di Fra Fi-
lippo, vedesi nella scelta raccolta del signor L. Mond di
Londra.

3 Questo errore circa la derivazione della famiglia si
trova nell'edizione del 1872. In una nota marginale al cata-
logo osserva inoltre il Morelli che Lucia nacque dopo il 1540;
tant'è vero ch'essa fu sorella minore della celebre Sofonisba,
la quale nel quadretto della Galleria Morelli in Bergamo si
segna adofescens nell'anno 1559, e dev'essere nata nel 1540.

mode, nous voyons mème quelques peintres véni-
tiens, tels que Jacques Bassano et André Schia-
vone imiter la manière tant soit peu affectée du
peintre de Parme, les estampes duquel se trou-
vaient alors très répandues en Lombardie.

" Jacques Bassano fìt aussi un voyage à Pome.

" Giovanni Bellini, n. G0. La signature est légi-
time, l'oeuvre appartient évidemment au dernier
décennium du xv*. C'est bien dommage qu'une
brutale restauration nous empèche d'y voir la pein-
ture originale! 1

" Pietro Bellotti, n. GÌ. Cette téte de vieille ap-
partient a Nogari, peintre de Venise, qui s'amusa
à imiter tantòt Rembrandt, tantòt Murillo.2

" Angelo Bronzino. Il ne s'appellait pas Allori. 3
Ce beau portrait d'un jeune joueur de violon n'ap-
partient pas, selon moi, à l'école de Florence, mais
à celle de Parme, et me rappelle la manière du
Schedone.

" Idem, n. G8. Je regarde ce portrait comme
l'oeuvre d'un peintre flamand, très proche à Fran-
cois Pourbus. 4

" Bernardino Campi, n. 72. Ce n'est pas à Ber-
nardino, mais à Antonio Campi fils de Galeazzo
et frère de Giulio, qu'appartient ce St. Jérome,
signé clairement: Antonius Campus. Antonio Campi
fut à Madrid; Bernardino ne quitta jamais la Lom-
bardie. 5

" Carpi Girolamo, n. 82. Ce portrait n'appartient
aucunement à Girolamo Carpi, la manière duquel
se rapproche beaucoup à celle du Garofalo, son
maitre. Ce portrait, selon moi, est l'oeuvre d'un
peintre florentin de l'école du Bronzino, peut-ètre
de Alessandro Allori.6

" Vincenzo Catena, n. 108. Qui connaìt les ta-
bleaux de Rocco Marconi, qui se trouvent dans
l'église de San Pantaleone et dans la collection
du prince Giovanelli à Venise, ne peut hésiter un
seul moment à reconnaìtre dans cette peinture la
manière et le pinceau du mème artiste. Rocco

1 Come ho espresso nella mia rivista della Galleria, un
ristauratore coscienzioso potrebbe tuttora recarvi rimedio.

2 Sta tuttora sotto il nome del Bellotti nell'ultimo ca-
talogo.

3 È abbandonato infatti il nome di Allori nella edizione
più recente.

4 Alla sua volta il nuovo catalogo, dopo descritto il sog-
getto, soggiunge : " dudamos de su autenticidad. „

5 Corretto.

6 Nella mia rassegna della Pinacoteca ho espresso l'opi-
nione che questo ritratto possa essere un'opera del Bronzino
stesso, e persisto a credere che un esame interiore del me-
desimo avrebbe forse persuaso il Morelli ed altri che io stia
nel vero.
 
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