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Arndt, Paul [Hrsg.]
La Glyptothèque Ny-Carlsberg: les monuments antiques (Texte) — München, 1912

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https://doi.org/10.11588/diglit.5195#0063
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PLANCHE 33.

Statue d'Apollon.

^ Acquise à Rome. Marbre de grain très fin et probablement pentélique, semé de parcelles de mica,

randeur un peu inférieure à la nature (hauteur 1,26™). Derrière, sur le chiton, et jusque sur la plinthe,
races d'une ancienne coloration rose.

J ai vu cette statue pour la dernière fois en 1894; elle m'a alors donné l'impression d'une
^uvre originale de l'art grec. Le travail en est extrêmement net, fin et délicat, et si l'on remarque
quelque dureté dans le rendu des plis (par exemple à la ceinture et à la partie de la chlamyde
qui entoure le cou), il faut l'expliquer non par la maladresse d'un copiste, mais parle caractère
encore archaïque du style. Un détail technique me semble confirmer l'origine hellénique de l'œuvre.
a plinthe, malheureusement difficile à examiner actuellement — car elle a été engagée dans une
pièce de bois formant piédestal —, paraît avoir eu une forme irrégulière et avoir été taillée
grossièrement sur ses bords: il est visible qu'elle avait été adaptée primitivement dans un bloc
volumineux servant de base et portant une inscription votive ou une signature d'artiste,
r je ne me rappelle pas avoir observé une disposition semblable dans des copies romaines authentiques,
courroies des sandales étaient en bronze; elles passaient par deux trous percés au-dessus
u pie droit près de la bordure du vêtement. La tête et le cou étaient adaptés dans la cavité
e sur la phototypie), profonde de 2 ou 3™ par devant, de 4 ou 5 par derrière; un tenon
métal encore planté au haut du torse servait à les y maintenir. Les boucles de la chevelure
ne Pouv*ient être longues.

Le vêtement consiste en un long chiton descendant jusqu'aux pieds, avec un âjiônxvyfia

ser a la ceinture et tombant jusqu'aux genoux; les manches, très courtes, ne couvrent que le

e 1 humérus. Une chlamyde fermant par devant sur le cou couvre le dos et s'arrête

aujourdhui au-dessus de la ceinture de l'apoptygma. Mais elle descendait probablement aussi

as que l'apoptygma lui-même, car la partie inférieure n'en est qu'ébauchée et n'était donc pas

estinée a être vue. Cette même partie porte plusieurs entailles horizontales, qui sont des défauts

oc. On y remarque également à droite un trou qui la traversait et qui était destiné pro-

ablement à recevoir un tenon métallique.

Que représente la figure? Il est aisé de le dire, car à l'épaule gauche on aperçoit encore
un fragment d'une lyre, dont les dimensions devaient être considérables. Le dieu était représenté
marche, la tunique flottante au vent, et tenant le plectre dans sa main droite.

Le style de cette œuvre remarquable offre un intérêt particulier. C'est, à ma connaissance,

e monument le plus ancien de cette école du Ve siècle, étrangère à l'Attique, que la science

moderne appelle avec trop peu de précision «art ionien» (1). La Niké de Paionios et les statues

eminines du monument des Néréides de Xanthos en sont les représentants principaux. A ces

œuvres originales s'ajoute une série nombreuse de copies romaines, tels que la Ménade du Palazzo

(1) Furtwângler, Meisteruierke, p. 220, note 4; donne la bibliographie du sujet.
 
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