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https://doi.org/10.11588/diglit.5195#0062
a trouvé à la Canée, en Crète, une statue féminine drapée du type de la figure pi. 7 et 8 ; la
tête, qui lui appartient véritablement, est une réplique du numéro 486 du Musée Torlonia et de
notre tête des planches 31 et 32 (1). Mon rapprochement paraît donc pleinement fondé, et
ceci donnera peut-être quelque autorité à mes combinaisons stylistiques. Jusqu'à présent je ne
connais aucune reproduction photographique de la statue crétoise, et ne sais point par suite si
elle est un original ou une copie. Dans le premier cas, il faudrait se souvenir que dès le temps
de Dipoinos et de Scyllis des relations nous sont attestées entre la Crète et Sicyone (2).
Catalogue n° 1078.
(1) Les deux marbres de Jacobsen ne sauraient se rapporter l'un à l'autre, à cause de leur différence d'origine, et aussi parce que,
à mon avis du moins, la statue est une œuvre originale, tandis que la tête n'est qu'une copie, d'ailleurs excellente.
(2) Je pourrais encore rappeler i i une statue de jeune fille au Musée de Catane, citée par Furtwangler, Intermezzi, p. 12, note.
Il n'en existe pas de reproduction, et l'original ne m'est pas connu. Elle est en terre cuite, de grandeur inférieure à la nature, vêtue du péplos
dorique, et la tête a, dit-on, une grande analogie avec celle de le collection Jacobsen. L'hypothèse de Furtwangler, attribuant ces types à
Pythagoras, est dépourvue de base solide. — Au moment de remettre ces lignes à l'imprimeur, j'apprends que la découverte de Mariani vient
d'être publiée en détail dans la dernière livraison du «Bulletino délia commissione archeologica comunale di Roma». Je n'ai pas encore eu
cette publication sous les yeux, de même que je n'ai pu mettre à profit les observations de Furtwangler dans son nouvel ouvrage «Collection
Somzée» p. 55 et suiv.
Fig. 29
Profil de la tête pi. 31 et 32
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tête, qui lui appartient véritablement, est une réplique du numéro 486 du Musée Torlonia et de
notre tête des planches 31 et 32 (1). Mon rapprochement paraît donc pleinement fondé, et
ceci donnera peut-être quelque autorité à mes combinaisons stylistiques. Jusqu'à présent je ne
connais aucune reproduction photographique de la statue crétoise, et ne sais point par suite si
elle est un original ou une copie. Dans le premier cas, il faudrait se souvenir que dès le temps
de Dipoinos et de Scyllis des relations nous sont attestées entre la Crète et Sicyone (2).
Catalogue n° 1078.
(1) Les deux marbres de Jacobsen ne sauraient se rapporter l'un à l'autre, à cause de leur différence d'origine, et aussi parce que,
à mon avis du moins, la statue est une œuvre originale, tandis que la tête n'est qu'une copie, d'ailleurs excellente.
(2) Je pourrais encore rappeler i i une statue de jeune fille au Musée de Catane, citée par Furtwangler, Intermezzi, p. 12, note.
Il n'en existe pas de reproduction, et l'original ne m'est pas connu. Elle est en terre cuite, de grandeur inférieure à la nature, vêtue du péplos
dorique, et la tête a, dit-on, une grande analogie avec celle de le collection Jacobsen. L'hypothèse de Furtwangler, attribuant ces types à
Pythagoras, est dépourvue de base solide. — Au moment de remettre ces lignes à l'imprimeur, j'apprends que la découverte de Mariani vient
d'être publiée en détail dans la dernière livraison du «Bulletino délia commissione archeologica comunale di Roma». Je n'ai pas encore eu
cette publication sous les yeux, de même que je n'ai pu mettre à profit les observations de Furtwangler dans son nouvel ouvrage «Collection
Somzée» p. 55 et suiv.
Fig. 29
Profil de la tête pi. 31 et 32
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