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le offre la ressemblance la plus frappante avec la tête d'un des manches de miroir (i) de
Acropole d'Athènes. Pour déterminer son lieu d'origine, il faudrait naturellement savoir si le
ronze est de fabrication attique ou d'importation corinthienne. Ensuite il faut citer la tête
rapportée à la statue 488 du Musée Torlonia, de sexe douteux (il n'est pas certain d'ailleurs
que la tête appartienne à la statue, le cou étant lui-même rapporté) (2); le même musée possède
sous le n° 496 une réplique (?) (3) de ce marbre. Une tête tout à fait semblable (4), et qui est
Peut-être aussi une réplique, se trouve au Latran (5). La collection Barracco a récemment acquis
une tête de femme que je ne connais jusqu'ici que par des photographies et le plâtre; elle se
rattache par ses parties essentielles au groupe dont nous nous occupons, tandis que par quelques
détails elle rappelle la Niké de Paionios. Comme œuvres plus récentes je citerai le type dit
d «Aspasie», dont on trouve des exemplaires à Berlin (6), Paris (7), Venise (8) et Rome (9);
une tête féminine très analogue, au Louvre, rapportée à un buste d'autre origine, et qui ne
mest connue que par une photographie de Giraudon, malheureusement sans indication de
numéro d'ordre; puis une tête féminine, autrefois à Catajo, actuellement à Vienne (10), et une
autre de la collection Barracco (11).

En entassant ici d'autres matériaux, dont quelques uns pourraient sembler de valeur douteuse,
je craindrais de compromettre les résultats solides de ma recherche. Une critique rigoureuse de
mes conjectures me semble d'autant plus nécessaire qu'elles remettent en question l'origine des
auteurs des sculptures des frontons d'Olympie. Espérons qu'on trouvera quelque jour des monuments
de la statuaire archaïque, précurseurs de ceux que nous avons examinés ici, qui nous renseigneront
sur le style de la tête et du vêtement dans l'art de Kanachos, c'est-à-dire au commencement du
cinquième siècle. Les rares documents que nous possédons ne suffisent pas à faire là-dessus la
lumière.



1078 du Catalogue.

(1) De Ridder, Bronzes de l'Acropole II, pi. 7.
0) Schreiber, Arch. Zeit. 1879, p. 68, no 393.
(.3) Sont modernes: nez, lèvres, fragments de la partie antérieure de la chevelure, buste.

(4) B-S 271. Phot. Dr. Kalkmann.

(5) Ces monuments sont d'un type très voisin de celui de l'Electra de Naples et de ses répliques (Brunn-Bruckmann, pi. 306/307)
« -être cette observation peut elle servir à résoudre la question de l'origine des modèles de l'école pasitélienne.

(6) no 605.

(7) Inv. 558; Phot. Giraudon 1249.

(8) Diltschke 71; Phot. Alinari 12909.

(9) Venant du Palatin; Monumenti antichi dci Lincei 1895, p. 80 et suiv.; rom. Mît/, il. Inst. 1893, p. 95, no 1.
U°) E-V 36/37; Furtwangler, Meisterwerke, p. 736; Statuenkopien im Altertum, p. 541, Anm. 4.

(I!) PI. 41 de la publication; provenant de la Grèce.

Ces lignes étaient écrites depuis quelque temps déjà, quand a paru la première livraison
de la i2»" année des «Romische Mittheilungen des Deutschen Archaeologischen Instituts«. A la
Page 87, on trouve le compte-rendu d'une conférence de M. L. Mariani, qui confirme de la
manière la plus inattendue mes hypothèses relatives au corps de nos têtes féminines. Mariani

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