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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 2)

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Leroi, Paul: Salon de 1875, [17]
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https://doi.org/10.11588/diglit.16675#0437
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398 L'ART.

alsacienne et de la Quêteuse, le Hongrois, M. Adolphe Weisz1; — la Première Fable (n° 1850), de
M. Attilio Simonetti, un des meilleurs élèves de Fortuny; — le Marché aux cochons à Saint-Jean-de-Lu;
(n° 1025), composition arrangée avec infiniment d'esprit et de goût, comme tout ce que fait M. Edmond
Hédouin; je lui souhaiterais seulement plus d'accent, plus de fermeté dans la touche; — la Fête du
grand-père (n° 1327), par M. A. L. Leloir, dont j'ai eu le tort de ne pas parler depuis longtemps ; c'est
par l'observation, la verve et le faire, une œuvre qui dépasse de beaucoup la moyenne des bons
tableaux de genre; — il en est de môme d'un Tribunal au xve siècle; l'interrogatoire (n° 1857), Par
M. Steinheil fils, qui soutient brillamment l'honneur de son nom; très-sérieuse étude, aussi remarqua-
blement pensée que bien peinte, que cet abominable épisode de ce qu'on osait appeler à cette époque
la Justice !

Animaliers. — M. Emile van Marcke est sans contredit le plus habile des disciples de Troyon ;
il n'a que le tort de trop se souvenir de son illustre maître ; c'est uniquement par des réminiscences que

Le Marché aux cochons a Saint-Jean-de-Luz (Basses-Pyrénées).
Gravure de, F. Méaulle, d'après le tableau de Hédouin.

pèchent un Pré communal en Normandie (n° 1923), un Pont sur la Bresles (n" 1925) et la Rivière-Morte à
Tréport (n° 1924) ; je désirerais aussi plus de simplicité; à force de vouloir dire trop de choses, on arrive
à l'encombrement; — messieurs les chiens ne peuvent choisir un meilleur portraitiste que M. Gode-
froy Jadin; nul n'a à ce degré la connaissance intime des caractères de la race, des habitudes, des
allures. Qu'il ait à portraire les Deux griffons de Mlle Croisette, Perkins, un petit terrier appartenant
à M'ne de Chambine, ou le Griffon écossais de Mme de Montagnac, c'est toujours grassement peint, puis-
samment coloré et très-personnel; les Bœufs romains (n° 676), de M. Jules Didier, ont bonne allure; la
toile a une certaine sévérité d'aspect qui ne serait pas sans charme si les procédés glacialement tradi-
tionnels de l'École de Rome ne venaient faire ombre très-fâcheuse à ces qualités ; — élève de Troyon,
M. de La Rochenoire ne l'imite pas ; il a la louable ambition de se créer une personnalité; à distance,
sa peinture a assez bon air, mais si on entre dans le détail, on reconnaît que l'artiste a terriblement à
faire pour passer maître ; le dessin de ses animaux, dont les contours sont trop cernés, laisse surtout à
désirer ; — les tableaux de M. Veyrassat se recommandent généralement par un côté pittoresque assez

1. Voir tome II, page ijo.
 
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