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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 8.1897(1898)

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Heft 2
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Groff, William: Étude archéologique
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https://doi.org/10.11588/diglit.12756#0085
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ÉTUDE A H Cl IÉGI OGIQUE

I. Les lois régissant l'emploi des couleurs chez les anciens
Égyptiens, au point de vue décoratif l. Pour ce qui concerne
le choix des couleurs sur des signes hiéroglyphiques, on peut dis-
tinguer deux catégories de textes 2 :

1° Ceux où tous les caractères sont représentés d'une même
couleur — notons qu'on aimait, surtout sous l'ancien Empire, à
colorier des textes entiers en vert ou bleu, et ce ne fut que plus
tard, que les textes en jaune (et noir) furent plus fréquents.

2° Les textes où des signes hiéroglyphiques sont de couleurs
différentes. —Cette catégorie donne lieu à quelques observations.

Règle générale : Quel que fut le nombre des couleurs em-
ployées, une fois qu'on avait choisi telle ou telle couleur, ou cou-
leurs, pour tel ou tel signe, on devait continuer à colorier ce signe,
toutes les fois qu'il se trouvait sur le document, de la même couleur
ou façon, que celle qu'on avait choisie3.

Règles particulières : a) Les signes hiéroglyphiques dessinés,
ou qui représentent des parties du corps humain, sont représentés
de couleur rouge4 ; on trouve peu d'exceptions à cette règle, même

1. Note à ajouter ù mes études, Bulletin de l'Institut ctjyptien, 1896, p. 280,
ligne 2. Voyez les observations dans Ciiampollion, Grammaire cijyijticnne,
S, 10 et suivants. Cf. De KouGii, Çbrcstamal/iic, S, 4. — Sur divers documents
au Musée de Gizeh, les textes furent tracés en rouge, puis on appliquait le
vert, enlin le noir. (Notons : on voit des ligures eoiilées en rouge et le
visage est en vert, et autrefois des coill'ures vertes et le visage rouge —
règle décorative, couleurs complémentaires). Ces observations sont des
résultats des éludes des textes au Musée de Gi/.eh.

2. C'est-à-dire des textes qu'on traduit.

'.i. Le même signe répété, cote à cote, peut être de couleur différente.

4. Origine : les liommes sont rouges. Il y a une exception frappante, la
face (lier) n'est pas représentée rouge; (quelquefois on la voit de couleur
jaune; (ace de femme, les femmes sont souvent représentées de couleur
jaune). Huppelons le fait très connu, le commencement des paragraphes,
(sur papyrus) sont souvent en rouge.
 
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