III.
NOTE INÉDITE DE SCHŒPFLIN
SUR LE TOMBEAU DTRMENGARDE,
FONDATRICE DE ITABBAYE D’ERSTEIN.
Schœpflin avait le dessein de compléter ses deux admirables travaux
de XAlsatia illustrata et de YAlsatia diplomatica. par une Alsatia litte-
rata et une Alsatia sacra. En continuant de compulser les papiers de
Grandidier, qui nous réservent sans doute encore plus d’une surprise
agréable, j’y ai trouvé d’abondantes notes autographes de Schœpflin,
évidemment préparées pour XAlsatia sacra. Ces notes furent commu-
niquées à Grandidier, qui à son tour ne devait pas avoir le temps de
terminer l’ouvrage. On les trouvera reproduites dans les troisième et
quatrième volumes de ses nouvelles Œuvres inédites. Nous en détachons
une page, pour accompagner un dessin de Daniel Specklin, qui, s’il
n’est pas totalement inconnu, est du moins fort rare et augmentera
nos regrets et notre indignation contre l’incroyable indifférence de ceux
qui auraient dû préserver de la destruction ces précieux monuments.
A. I.
Notae ad Sepulcrum Irmingardis conjugis Lotharii
imp. quod exstitit Ersteïnii.
(Avec 1 planche.)
Irmingardis haec fundatrix fuit Parthenonis, non altéra ilia Ludovici
Pii conjux, ut Mabillionius1 credidit. Hermingardis Ludovicii Pii conjux
obiit a. 818 Andecavii sepulta. Nostra obiit a. 851, teste Rhabano Mauro,
1. Annal. Benedict., t. 2, p. 446,
NOTE INÉDITE DE SCHŒPFLIN
SUR LE TOMBEAU DTRMENGARDE,
FONDATRICE DE ITABBAYE D’ERSTEIN.
Schœpflin avait le dessein de compléter ses deux admirables travaux
de XAlsatia illustrata et de YAlsatia diplomatica. par une Alsatia litte-
rata et une Alsatia sacra. En continuant de compulser les papiers de
Grandidier, qui nous réservent sans doute encore plus d’une surprise
agréable, j’y ai trouvé d’abondantes notes autographes de Schœpflin,
évidemment préparées pour XAlsatia sacra. Ces notes furent commu-
niquées à Grandidier, qui à son tour ne devait pas avoir le temps de
terminer l’ouvrage. On les trouvera reproduites dans les troisième et
quatrième volumes de ses nouvelles Œuvres inédites. Nous en détachons
une page, pour accompagner un dessin de Daniel Specklin, qui, s’il
n’est pas totalement inconnu, est du moins fort rare et augmentera
nos regrets et notre indignation contre l’incroyable indifférence de ceux
qui auraient dû préserver de la destruction ces précieux monuments.
A. I.
Notae ad Sepulcrum Irmingardis conjugis Lotharii
imp. quod exstitit Ersteïnii.
(Avec 1 planche.)
Irmingardis haec fundatrix fuit Parthenonis, non altéra ilia Ludovici
Pii conjux, ut Mabillionius1 credidit. Hermingardis Ludovicii Pii conjux
obiit a. 818 Andecavii sepulta. Nostra obiit a. 851, teste Rhabano Mauro,
1. Annal. Benedict., t. 2, p. 446,