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Gesellschaft für Vervielfältigende Kunst [Hrsg.]
Die Graphischen Künste — N.F. 2.1937

DOI Artikel:
Musper, Theodor: Die Urausgabe der Apokalypse
DOI Artikel:
Adhémar, Jean: Deux scènes de comédie gravées d'apres Francois Clouet
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https://doi.org/10.11588/diglit.6337#0142
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der Kolorierung in die Gegend von Köln, Aachen oder Lüttich, dagegen III mit der seltsamen
Begründung, sie sei mit einer einzigen Ausnahme unkoloriert geblieben, richtig nach den
Niederlanden. In der neueren Literatur hat man sich, Kristeller folgend, auf die Niederlande
geeinigt und auch die Datierung um 1430 gegenüber 1470 bei Schreiber hat sich allgemein
durchgesetzt.

Wahrscheinlich wird man zeitlich noch weiter hinaufgehen können. Schon Kristeller er-
wähnt, daß Doege und Halm auf Grund der Tracht um 1425 datieren. Außerdem wird sich
erweisen lassen, daß als Entstehungsort der Apokalypse wie der Urausgabe der Biblia
pauperum allein Haarlem in Frage kommt. Darauf werde ich an anderer Stelle zurück-
kommen.

JEAN ADHEMAR / DEUX SCENES DE COMEDIE GRAVEES

D'APRES FRANgOIS CLOUET

Les historiens de la peinture du seizieme siecle, en etudiant de pres les tableaux et les
crayons ont pu reconnaitre un certain nombre d'oeuvres des Clouet: les resultats de ces recher-
ches, reunis dans les precieux volumes de Moreau-Nelaton, sont fort appreciables. Mais on
ne doit pas abandonner l'espoir de decouvrir des oeuvres nouvelles de ces artistes, surtout
gräce aux renseignements precieux que fournissent les gravures; n'est-ce pas ä une estampe
de Flipart que l'on doit de connaitre un portrait peint par Francois Clouet, celui de Bene
Choppin. Peut-etre deux curieuses gravures au burin du seizieme siecle representant des
scenes de comedie permettront-elles de justifier notre assertion. (Paris, Cabinet des Estampes,
Qb 212, fol. 32 et Tf 2 in fol.)

La scene representee par la premiere estampe (Bepr. no. 1) est assez enigmatique: un arti-
san, sans doute un ecrivain public ä en juger par la bouteille d'encre et la boite ä plumes
suspendues ä sa ceinture, porte la main droite ä son estomac. Tandis qu'un ami, peut-etre
un medecin, semble le reconforter, le malade, d'un geste de la main gauche, exprime son im-
patience devant les recriminations d'une servante, qui, les poings aux hanches, lui reproche
de porter trop d'attention ä ses maux. On penserait volontiers ä quelque scene dans le genre
du Malade Imaginaire, hypothese que les incertitudes sur le theätre comique de ce temps
ne permettent pas de verifier. Quoi qu'il en soit, la legende en vers inscrite au bas nous dit
qu'il s'agit d'une farce, genre de theatre qu'elle pretend justifier contre les attaques des pre-
tendus hommes de goüt; cette apologie de la farce „des Grecs descendue", n'est autre chose,
en effet, qu'une reponse aux Grevin et aux La Taille qui reclamaient la proscription de ces
spectacles „indignes d'en faire cas, et qui ne deussent servir de passe-temps qu'aux valets
et menu populaire". Les costumes, tres precis, sont ceux du milieu du siecle: Despres, dans
son Becueil de la diversite des Habits (1562) donne un costume tout pareil ä celui
de la femme acariätre ä la ,,rustique francaise", et le costume du medecin au „Bourgeois
de Paris"; pour le malade, son petit col rabattu et son grand chapeau de comedie sont bien
de cette epoque.

L'autre gravure (Bepr. no. 2) represente une scene bien differente: devant un decor severe
ä pilastres et ä niches, se joue une scene ä l'antique: deux enfants nus, derriere lesquels flottent
des draperies legeres, se plaignent ä un genie — sans doute l'Amour — d'avoir recu un soufflet.
C'est i'histoire du baiser refuse, sur laquelle ont tant brode les poetes de la Benaissance. Le
cadre de la scene est tres proche de celui d'une bouffonnerie de Fecole du Titien: „Pantalon

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