2
CUPIDON-CI, CUPIDON-LA
Le Ihéàtro représente le boudoir chinois de Mlle Cora. Lampe de couleur
éclairant discrètement la scène, meubles variés, coussin» de soie ros3
et tout ce qu'il faut pour... un boudoir.
Mlle Cora est encore au théâtre des Bouffes-Parisiens, où elles débuté le
soir même dans le rôle de Cupidon. Grand silence... Tout à. coup une
vague odeur d'ambroisie se répand, et l'on voit un petit amour nu des-
cendre du cintre.
l'amour.
Enfin nous y voici ! respirons.
(Il regarde autour de lui.)
Par exemple,
Monsieur mon frère habite un bien drôle de temple !
J'en avais un jadis, mais de style plus pur...
(Avisant des photographies.)
Que font tous ces magots accrochés sur le mur?,..
Des magots?... Et non pas ; ce sont, je crois, des hommes.
(Continuant à regarder.)
Quel luxe!... Cela doit coûter de fortes sommes
Aux prêtres... Des cristaux partout, de l'or partout,
C'est riche, somptueux, mais de très-mauvais goût...
Mon frère ne doit pas rentrer avant une heure
Du matin; j'ai le temps d'inspecter sa demeure...
Inspectons... (Frissonnant.) Brou... brou... c'est qu'il fait un
| froid mortel
Dans ce temple.,. Pour nous chauffer, cherchons l'autel!
L'autel... où diable est-il? Je vois des vasques pleines
De fleurs, un narguilhé maure, des porcelaines
Etranges, mais l'autel, je ne l'aperçois pas...
(Allant à un petit secrétaire de bois de rose.)
Ah !... le voici! doré du haut jueques en bas,..
Le mien était bien plus modeste... Praxitèles
Y sculptait une rose, autour des bagatelles,
N'importe quoi... c'était simple, moins onéreux,
Et plus joli que ça.
(Il frappe de la main sur le secrétaire.)
Tiens, l'autel sonne creux.
Si j'ouvrais.... "
(Il essaye de forcer la serrure.)
Je suis plein d'audace en ces matières ! !
(Le secrétaire s'ouvre.)
Que de sacs ! 1 on les a noués de jarretières
Rose tendre... C'est très-galant... Mais je les sens,
Pleins de je ne sais quoi, peut-être bien d'encens.
(Il éventre un sac, des louis en ruissellent.)
Do l'or!... Je marche ici de surprise en surprise,
(Il éventre un second sac.) 4gMÉ8t 9
Encor de l'or!... Monsieur mou frère thésaurise...
(Il éventre un troisième sac.)
Toujours de l'or I ! ! Ma foi, je suis bien à Paris ! ! 1
Bon! d'autres sacs, un autre autel...
(Il entre dans un cabinet et en sort au bout d'un moment avec
une foule de petits sacs et de petits pots dont il lit ies étiquettes.)
" Poudre de riz,
Liqueur pour les cheveux, noir pour les sourcils, colle
De poisson pour le ne2, émail blanc pour l'épaule,
Crayon bleu pour veiner les seins, vinaigre pour...
Que fait de tout cela mon cher frère l'Amour
Des Bouffes?... Mais cherchons encore, le temps presse...
(Il aperçoit une fausse natte.)
Une flamme ?...
(Ramassant la fausse nalte.)
Non, par le Styx, c'est une tresse
De cheveux roux que sur nos autels, ce matin
Coupa quelque amoureuse enfant... Il est certain
Quo'l'enfant n'eut pas tort,... sa toison est d'un fauveI!
(Il rit et jette la natte dans un coin )
Chut! des voix... cachons-nous au f-ind do cette ulcove ;
g Cela gâterait tout si quelqu'un m'enlcndait-
On vous attend, monsieur de Cupidon cadet. .
Crand tumulte dans l'antichambre; bruit confus ilo voix, d'éperons et de
? cravaches; M. le directeur paraît, il soulève en souriant la grande por-
tière do velours rouge, par où l'on voit entrer la diva des Boulfcs enca-
puchonnée dans son burnous de salin. Une bande de petits crevés vien-
I nent derrière, ils portent des (leurs à brassées et chantent un cheeurdont
I la musique n'est pas d'Otfecbacli.
lis chœur :
Heureux le théâtre qu'aura
La bonté d'honorer Cora !
Cerf une rude demoisslle,
Et jamais personne en public
Ne sut comme elle
Paire l'Amour (bit) avec tant d'ehio.
cora, se tournant vers le directeur.
Aoh ! petite my dear, vôs étiez caontent?
le directeub, plié en deux. . '.'■
Ah ! mêdôme-...
cora.
AohI ce était bon ! assez ! (Elle dégrafe son burnous et le lui
jette à la figure. Attrapo-ça !) . . .. »,
le directeur, prosterné.
Merci, mô.iôme, que de bontés! (Ilplie reipettiteusem-Vt le
(mn°y*i *»v a , mm* a~a« f-V m
• l amour, invisible.
Mon frère a dans le geste un.galbo "plein d'aisance,
Et ce monsieur paraît très-beau de complaisance ! ..
premier crevé.
Splendide! étonnante! paole d'honneur ! renversante !...
deuxième crevé.
Paole d'honneur! étourdissante! esbroulï'ante?...
troisième crevé.
Inouie ! mieux que sur le lurf ! insensée ! paole d'honneur !
quatrième crevé.
P'aole d'honneur ! quel chic ! mes petiks vielle-, quel zinc !
paole d'honneur!
le directeur, plié dl trois.
Mêdôme est, si j'ose le dire à Mèclème...
cinquième crevé.
^Épatante, paole d'honneur!
le d recteur, continuant, plié en quatre.
Est le seul amour...
, * SlXlSÙfi crbvé.
Paole d'honneur! le seul amour chic!
Le directeur, terminant, plié en cinq.
L'amour aux carottes !.....
- • tous lés crevés, . en chœur.
Aux carottes, paole d'honneur!
cora, déd ligneuse.
Aoh! Taisez-vos... slioupicks!
le chœur.
Taisons-nous. Sublime! paole d'honneur!
cora.
Aoh ! je vaôlais vos maontrer bien autre chose....... ;
;*""'/: le directeur, plié en deux* \r^ct •»
Quel bonheur !
cora.
Taisez-vos, stioupide!... écoutez-moâ : dorénavant je
jaourai le amour à cheval!...
le directeur, pliécn qililtZ*.
Ah ! Médètne! merci, mon Dieu ! Enfoncée, la Menken.
tous les crevés, en chwur, ■
Enfoncée ! paole d'honneur ! R *inm mtm '
. J^MfOUB.*** * ----...•«••» mttrfÏÏ
Par Jupiter, j'en ai ploi-i 15 dos. Cette alcôve
N'est pas mon fait !... L'amour à cheval ! Je me sauve.
(11 sort '.; sa cachette et s'envole; on entend le bruit de ses ailes.)
un crevé.
Paole d'honneur ! j'ai entendu un oiseau, paole d'honneur!
singulier! curieux! paole....
■ •
côra.
AohI taisez-vo8 ! ce était rien du tout ; une paotile pigeon,
paobablement.
le directeur.
Alors, si j'ose le dire à mêdème, ce n'est pas une perle
pour mêdème; un d'envolé....
CORA.
Aoh ! taisez-vos !...
(T.e directeur,se prosterne; Cora reçoit les hommages des pc
ci-cvodrjujenouilws. Poux de Bengale. Apothéose.)
reprise du chœur:
Heureux le théâtre qu'aura
La bonté d'honorer Cora !
C'est une rude demoiselle,
Etc.....
i tombe.)
LiLiaBNÈl
LA LU**: ; tibllera {noctiuiaoïuciit 1© véritable |in<"
trait «le aocAiinoLÉ.
Tout lu inioi l- 'voittira «voir lu photogruplito esnvll
de rfllutsli'o f^eiitlemui*.
rVoun »U»çr<-.i~ à «nirVQUAINYE MILLE pour «a ti» <i>l'°
la cui'l'î^Sté • •>!>?: _
LÀ REVUE DU MOIS
gazette rimée
JANVIER
0 •and les biches sont de toutes les fûtes,
Q Kirid leur perla mémo en scène paraît,
Pour ne pus toujours parler do lorettes,
Parlons de Lorct.
Sa Gazette eu vers était bonne à suivre,
Reprenons gaierîieut ies mûmes chemins ;
Mois par mois, rimons n'en dût-il survivre
• .tQiu'uu ou deux quatrains.
LÀ DERNIÈRE BSÔRT
DE ROGAMBOLE
m. m*. «u ■ :
— SUIT* ET f1h —
m
Les 333,:i07 lecteurs enthousiastes qui dévorent ce feuilleton se
souviennent, sans nul doute, de la situation intéressante sur la-
quelle irtûs 1rs avons laissés perplexes.
Sans nul doute, ils s'en souviennent. Tant mieux pour eux !
Quant à nous, nous ne nous en souvenons nullement. Tant pis
pour nous!
Du reste, il est bon d'avouer que nous n'en sommes pas moins
tiers.
Du flan! zut! Peu importe!
rait pn voir ou no pas voir cinq ou six.passants mystérieux en-
veloppés dans cinq ou six manteaux sombres.
Ils ragirirmvaiei.t en etafcur (un.chœur étrange et terçihle) :
- Le personnage, audacieux ûj. non.
qui par une sombj e nuit d'hiver 'ou
une autre, se serait vertigineusement
aventuré ici ou là, où autre part, uu-
k»it pu voir nu ne*pas Yoir une belle
ange enveloppée d'un manteau som-
bre ou clair.
La belle rage murmurait ou hurla t
d'uue voix étrange et saccadée, ou fa-
tale et sépulcrale :
— W'enihrit.-t-i ! iii'embête-t-i ! j'en ai plein le dos, de ce pis-
tolet là. Oh ! là, là ! ous qu'est mon fusil ? je veux dire mon poi-
gnard de To'ô 1 ?.
Au;si ôt, ^> \r un ni luvemeJst plein i'e
noblesse, dégageant son., biceps, la
belie ange plonge i son poignard dans
le cœur de Rocambole.
Rocambole eut un doux sourire, rien
de plus, rien de moins, — u 1 sourire
bienveillant.
La belle ange marna ira :
— Enfer et damnation !
Rien de plus, rien de mnns, et tom-
ha sur les reins.
Rocambole avait toujours son doux
sourire.
— Quô malheuri
Rien do plus, rien de m )ios ; et le personnage audacieux au-
Nous
béle-t-i !
faii
nous euibote-t-i ! Faudrait pas nous
la
o plus longtemps ! N la connaissons!
Aussitôt.
cirvt -nu
mouvements pleins de nerf et de
grâce, les cinq ou six pa9"
sants percèrent Rocambole de
leurs cinq ou six plumes (1°
Tolède.
C'étaient cinq ou six jour-
nalistes, le lecteur l'a dé-
v-iné.
Rocambole eut un fier sou-
rire, deux fiers sourires, trois
fiers sourires, Cinq ou si*
fiers sourires. . , , , <
Et un rire inexiing
CUPIDON-CI, CUPIDON-LA
Le Ihéàtro représente le boudoir chinois de Mlle Cora. Lampe de couleur
éclairant discrètement la scène, meubles variés, coussin» de soie ros3
et tout ce qu'il faut pour... un boudoir.
Mlle Cora est encore au théâtre des Bouffes-Parisiens, où elles débuté le
soir même dans le rôle de Cupidon. Grand silence... Tout à. coup une
vague odeur d'ambroisie se répand, et l'on voit un petit amour nu des-
cendre du cintre.
l'amour.
Enfin nous y voici ! respirons.
(Il regarde autour de lui.)
Par exemple,
Monsieur mon frère habite un bien drôle de temple !
J'en avais un jadis, mais de style plus pur...
(Avisant des photographies.)
Que font tous ces magots accrochés sur le mur?,..
Des magots?... Et non pas ; ce sont, je crois, des hommes.
(Continuant à regarder.)
Quel luxe!... Cela doit coûter de fortes sommes
Aux prêtres... Des cristaux partout, de l'or partout,
C'est riche, somptueux, mais de très-mauvais goût...
Mon frère ne doit pas rentrer avant une heure
Du matin; j'ai le temps d'inspecter sa demeure...
Inspectons... (Frissonnant.) Brou... brou... c'est qu'il fait un
| froid mortel
Dans ce temple.,. Pour nous chauffer, cherchons l'autel!
L'autel... où diable est-il? Je vois des vasques pleines
De fleurs, un narguilhé maure, des porcelaines
Etranges, mais l'autel, je ne l'aperçois pas...
(Allant à un petit secrétaire de bois de rose.)
Ah !... le voici! doré du haut jueques en bas,..
Le mien était bien plus modeste... Praxitèles
Y sculptait une rose, autour des bagatelles,
N'importe quoi... c'était simple, moins onéreux,
Et plus joli que ça.
(Il frappe de la main sur le secrétaire.)
Tiens, l'autel sonne creux.
Si j'ouvrais.... "
(Il essaye de forcer la serrure.)
Je suis plein d'audace en ces matières ! !
(Le secrétaire s'ouvre.)
Que de sacs ! 1 on les a noués de jarretières
Rose tendre... C'est très-galant... Mais je les sens,
Pleins de je ne sais quoi, peut-être bien d'encens.
(Il éventre un sac, des louis en ruissellent.)
Do l'or!... Je marche ici de surprise en surprise,
(Il éventre un second sac.) 4gMÉ8t 9
Encor de l'or!... Monsieur mou frère thésaurise...
(Il éventre un troisième sac.)
Toujours de l'or I ! ! Ma foi, je suis bien à Paris ! ! 1
Bon! d'autres sacs, un autre autel...
(Il entre dans un cabinet et en sort au bout d'un moment avec
une foule de petits sacs et de petits pots dont il lit ies étiquettes.)
" Poudre de riz,
Liqueur pour les cheveux, noir pour les sourcils, colle
De poisson pour le ne2, émail blanc pour l'épaule,
Crayon bleu pour veiner les seins, vinaigre pour...
Que fait de tout cela mon cher frère l'Amour
Des Bouffes?... Mais cherchons encore, le temps presse...
(Il aperçoit une fausse natte.)
Une flamme ?...
(Ramassant la fausse nalte.)
Non, par le Styx, c'est une tresse
De cheveux roux que sur nos autels, ce matin
Coupa quelque amoureuse enfant... Il est certain
Quo'l'enfant n'eut pas tort,... sa toison est d'un fauveI!
(Il rit et jette la natte dans un coin )
Chut! des voix... cachons-nous au f-ind do cette ulcove ;
g Cela gâterait tout si quelqu'un m'enlcndait-
On vous attend, monsieur de Cupidon cadet. .
Crand tumulte dans l'antichambre; bruit confus ilo voix, d'éperons et de
? cravaches; M. le directeur paraît, il soulève en souriant la grande por-
tière do velours rouge, par où l'on voit entrer la diva des Boulfcs enca-
puchonnée dans son burnous de salin. Une bande de petits crevés vien-
I nent derrière, ils portent des (leurs à brassées et chantent un cheeurdont
I la musique n'est pas d'Otfecbacli.
lis chœur :
Heureux le théâtre qu'aura
La bonté d'honorer Cora !
Cerf une rude demoisslle,
Et jamais personne en public
Ne sut comme elle
Paire l'Amour (bit) avec tant d'ehio.
cora, se tournant vers le directeur.
Aoh ! petite my dear, vôs étiez caontent?
le directeub, plié en deux. . '.'■
Ah ! mêdôme-...
cora.
AohI ce était bon ! assez ! (Elle dégrafe son burnous et le lui
jette à la figure. Attrapo-ça !) . . .. »,
le directeur, prosterné.
Merci, mô.iôme, que de bontés! (Ilplie reipettiteusem-Vt le
(mn°y*i *»v a , mm* a~a« f-V m
• l amour, invisible.
Mon frère a dans le geste un.galbo "plein d'aisance,
Et ce monsieur paraît très-beau de complaisance ! ..
premier crevé.
Splendide! étonnante! paole d'honneur ! renversante !...
deuxième crevé.
Paole d'honneur! étourdissante! esbroulï'ante?...
troisième crevé.
Inouie ! mieux que sur le lurf ! insensée ! paole d'honneur !
quatrième crevé.
P'aole d'honneur ! quel chic ! mes petiks vielle-, quel zinc !
paole d'honneur!
le directeur, plié dl trois.
Mêdôme est, si j'ose le dire à Mèclème...
cinquième crevé.
^Épatante, paole d'honneur!
le d recteur, continuant, plié en quatre.
Est le seul amour...
, * SlXlSÙfi crbvé.
Paole d'honneur! le seul amour chic!
Le directeur, terminant, plié en cinq.
L'amour aux carottes !.....
- • tous lés crevés, . en chœur.
Aux carottes, paole d'honneur!
cora, déd ligneuse.
Aoh! Taisez-vos... slioupicks!
le chœur.
Taisons-nous. Sublime! paole d'honneur!
cora.
Aoh ! je vaôlais vos maontrer bien autre chose....... ;
;*""'/: le directeur, plié en deux* \r^ct •»
Quel bonheur !
cora.
Taisez-vos, stioupide!... écoutez-moâ : dorénavant je
jaourai le amour à cheval!...
le directeur, pliécn qililtZ*.
Ah ! Médètne! merci, mon Dieu ! Enfoncée, la Menken.
tous les crevés, en chwur, ■
Enfoncée ! paole d'honneur ! R *inm mtm '
. J^MfOUB.*** * ----...•«••» mttrfÏÏ
Par Jupiter, j'en ai ploi-i 15 dos. Cette alcôve
N'est pas mon fait !... L'amour à cheval ! Je me sauve.
(11 sort '.; sa cachette et s'envole; on entend le bruit de ses ailes.)
un crevé.
Paole d'honneur ! j'ai entendu un oiseau, paole d'honneur!
singulier! curieux! paole....
■ •
côra.
AohI taisez-vo8 ! ce était rien du tout ; une paotile pigeon,
paobablement.
le directeur.
Alors, si j'ose le dire à mêdème, ce n'est pas une perle
pour mêdème; un d'envolé....
CORA.
Aoh ! taisez-vos !...
(T.e directeur,se prosterne; Cora reçoit les hommages des pc
ci-cvodrjujenouilws. Poux de Bengale. Apothéose.)
reprise du chœur:
Heureux le théâtre qu'aura
La bonté d'honorer Cora !
C'est une rude demoiselle,
Etc.....
i tombe.)
LiLiaBNÈl
LA LU**: ; tibllera {noctiuiaoïuciit 1© véritable |in<"
trait «le aocAiinoLÉ.
Tout lu inioi l- 'voittira «voir lu photogruplito esnvll
de rfllutsli'o f^eiitlemui*.
rVoun »U»çr<-.i~ à «nirVQUAINYE MILLE pour «a ti» <i>l'°
la cui'l'î^Sté • •>!>?: _
LÀ REVUE DU MOIS
gazette rimée
JANVIER
0 •and les biches sont de toutes les fûtes,
Q Kirid leur perla mémo en scène paraît,
Pour ne pus toujours parler do lorettes,
Parlons de Lorct.
Sa Gazette eu vers était bonne à suivre,
Reprenons gaierîieut ies mûmes chemins ;
Mois par mois, rimons n'en dût-il survivre
• .tQiu'uu ou deux quatrains.
LÀ DERNIÈRE BSÔRT
DE ROGAMBOLE
m. m*. «u ■ :
— SUIT* ET f1h —
m
Les 333,:i07 lecteurs enthousiastes qui dévorent ce feuilleton se
souviennent, sans nul doute, de la situation intéressante sur la-
quelle irtûs 1rs avons laissés perplexes.
Sans nul doute, ils s'en souviennent. Tant mieux pour eux !
Quant à nous, nous ne nous en souvenons nullement. Tant pis
pour nous!
Du reste, il est bon d'avouer que nous n'en sommes pas moins
tiers.
Du flan! zut! Peu importe!
rait pn voir ou no pas voir cinq ou six.passants mystérieux en-
veloppés dans cinq ou six manteaux sombres.
Ils ragirirmvaiei.t en etafcur (un.chœur étrange et terçihle) :
- Le personnage, audacieux ûj. non.
qui par une sombj e nuit d'hiver 'ou
une autre, se serait vertigineusement
aventuré ici ou là, où autre part, uu-
k»it pu voir nu ne*pas Yoir une belle
ange enveloppée d'un manteau som-
bre ou clair.
La belle rage murmurait ou hurla t
d'uue voix étrange et saccadée, ou fa-
tale et sépulcrale :
— W'enihrit.-t-i ! iii'embête-t-i ! j'en ai plein le dos, de ce pis-
tolet là. Oh ! là, là ! ous qu'est mon fusil ? je veux dire mon poi-
gnard de To'ô 1 ?.
Au;si ôt, ^> \r un ni luvemeJst plein i'e
noblesse, dégageant son., biceps, la
belie ange plonge i son poignard dans
le cœur de Rocambole.
Rocambole eut un doux sourire, rien
de plus, rien de moins, — u 1 sourire
bienveillant.
La belle ange marna ira :
— Enfer et damnation !
Rien de plus, rien de mnns, et tom-
ha sur les reins.
Rocambole avait toujours son doux
sourire.
— Quô malheuri
Rien do plus, rien de m )ios ; et le personnage audacieux au-
Nous
béle-t-i !
faii
nous euibote-t-i ! Faudrait pas nous
la
o plus longtemps ! N la connaissons!
Aussitôt.
cirvt -nu
mouvements pleins de nerf et de
grâce, les cinq ou six pa9"
sants percèrent Rocambole de
leurs cinq ou six plumes (1°
Tolède.
C'étaient cinq ou six jour-
nalistes, le lecteur l'a dé-
v-iné.
Rocambole eut un fier sou-
rire, deux fiers sourires, trois
fiers sourires, Cinq ou si*
fiers sourires. . , , , <
Et un rire inexiing
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
La dernière mort de Rocambole par Gill. Suite et fin.
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
La Lune
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
S 25/T 14
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1867
Entstehungsdatum (normiert)
1862 - 1872
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
La Lune, 3.1867, Nr. 48, S. 48_2
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg